A. Zaara, M. Bellali, S. Benabderrahim, A. Belhaj, M. Zhioua, M. Allouche
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Le lieu d’exposition était un espace ouvert dans 24 cas et la durée moyenne d’exposition était inférieure à 30<!--> <!-->minutes dans 18 cas. Les victimes n’avaient pas d’antécédents pathologiques dans 83,7 % des cas. Dans 64,8 % des cas, les victimes rapportaient une dyspnée d’effort. Le certificat médical initial a été délivré après 10 mois dans 62,18 % des cas. Sept victimes avaient des séquelles imputables à l’exposition aux gaz lacrymogènes dont quatre victimes ont rempli les critères d’imputabilité au syndrome de dysfonctionnement réactif des voies respiratoires. Trois victimes présentaient des séquelles liées à un traumatisme associé à l’exposition.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le syndrome de dysfonctionnement réactif des voies respiratoires représente la principale séquelle de l’exposition aux gaz lacrymogènes. La vérification des critères d’imputabilité des séquelles à l’exposition est parfois difficile vu l’état antérieur de la victime, la qualité du certificat médical initial et la difficulté détermination des séquelles chez le sujet âgé.</p></div><div><h3>Background</h3><p>The aim of our work is to study the accountability criteria existing between exposure to tear gas and sequels, to specify the nature of the sequels and to assess the partial permanent disability rate.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>We carried out a retrospective and descriptive study of 37 cases of tear gas exposure, examined by a panel of experts as part of a medical expertise, at the department of Forensic Medicine in the Charles Nicolle teaching Hospital, Tunis.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The mean age of the victims was 37.4 years. There were 16 male victims and 21 female victims. The place of exposure was an open space in 24 cases. 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Séquelles et particularités des expertises des victimes d’exposition aux gaz lacrymogènes : à propos de 37 expertises médico-légales
But de l’étude
Étudier les critères d’imputabilité entre l’exposition aux gaz lacrymogènes et les séquelles présentées par les victimes, préciser la nature de ces séquelles et évaluer le taux d’incapacité permanente partielle à travers les expertises des victimes d’exposition aux gaz lacrymogènes.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive de 37 cas d’exposition aux gaz lacrymogènes, examinés par un collège d’experts, au service de médecine légale à l’hôpital de Charles-Nicolle, Tunis.
Résultats
L’âge moyen des victimes était 37,4 ans. L’effectif comprenait 16 victimes de sexe masculin et 21 victimes de sexe féminin. Le lieu d’exposition était un espace ouvert dans 24 cas et la durée moyenne d’exposition était inférieure à 30 minutes dans 18 cas. Les victimes n’avaient pas d’antécédents pathologiques dans 83,7 % des cas. Dans 64,8 % des cas, les victimes rapportaient une dyspnée d’effort. Le certificat médical initial a été délivré après 10 mois dans 62,18 % des cas. Sept victimes avaient des séquelles imputables à l’exposition aux gaz lacrymogènes dont quatre victimes ont rempli les critères d’imputabilité au syndrome de dysfonctionnement réactif des voies respiratoires. Trois victimes présentaient des séquelles liées à un traumatisme associé à l’exposition.
Conclusion
Le syndrome de dysfonctionnement réactif des voies respiratoires représente la principale séquelle de l’exposition aux gaz lacrymogènes. La vérification des critères d’imputabilité des séquelles à l’exposition est parfois difficile vu l’état antérieur de la victime, la qualité du certificat médical initial et la difficulté détermination des séquelles chez le sujet âgé.
Background
The aim of our work is to study the accountability criteria existing between exposure to tear gas and sequels, to specify the nature of the sequels and to assess the partial permanent disability rate.
Methods
We carried out a retrospective and descriptive study of 37 cases of tear gas exposure, examined by a panel of experts as part of a medical expertise, at the department of Forensic Medicine in the Charles Nicolle teaching Hospital, Tunis.
Results
The mean age of the victims was 37.4 years. There were 16 male victims and 21 female victims. The place of exposure was an open space in 24 cases. The average duration of exposure was less than 30 minutes in 18 cases. Victims had no medical history of anterior diseases in 83.7% of the cases. In 64.8% of the cases, the main complaint was dyspnea. The initial medical certificate was issued after 10 months in 62.18% of the cases. Seven victims had sequels requiring partial permanent disability rate according to experts, of these four victims had sequels attributable to reactive airway dysfunction syndrome. Three victims had sequels related to trauma associated with the exposure.
Conclusion
Reactive airway dysfunction syndrome represents the main sequel of exposure to tear gas. Verification of the criteria for attributing sequels to exposure is sometimes difficult given the previous state of the victim, the quality of the initial medical certificate and the difficulty of determining the sequels in the elderly subject.