{"title":"Mémoire du lieu et effacement patrimonial","authors":"C. Ramirez, K. Benali","doi":"10.4000/gc.9526","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article porte sur la memoire blessee entretenue et mobilisee par certains membres de la minorite francophone d’Ottawa autour de leur quartier, la Basse-Ville Est, considerablement transformee par la renovation urbaine des annees 1960 et dont les dernieres traces sont aujourd’hui menacees par la densification urbaine. Le manque de reconnaissance dont fait l’objet le patrimoine du quartier est vecu aujourd’hui par ces acteurs comme un double traumatisme : au souvenir reactive de la renovation urbaine vient s’ajouter celui de la destruction des derniers bâtiments porteurs de leur memoire du lieu. Notre article en apportant un nouvel eclairage sur les espaces d’expression de la memoire du lieu en geographie culturelle permet d’acceder a un autre niveau de comprehension des revendications patrimoniales et d’illustrer, a l’echelle locale, la lutte pour la reconnaissance du lieu de vie fragilise d’une communaute minoritaire.","PeriodicalId":375936,"journal":{"name":"Géographie et cultures","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-09-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Géographie et cultures","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/gc.9526","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cet article porte sur la memoire blessee entretenue et mobilisee par certains membres de la minorite francophone d’Ottawa autour de leur quartier, la Basse-Ville Est, considerablement transformee par la renovation urbaine des annees 1960 et dont les dernieres traces sont aujourd’hui menacees par la densification urbaine. Le manque de reconnaissance dont fait l’objet le patrimoine du quartier est vecu aujourd’hui par ces acteurs comme un double traumatisme : au souvenir reactive de la renovation urbaine vient s’ajouter celui de la destruction des derniers bâtiments porteurs de leur memoire du lieu. Notre article en apportant un nouvel eclairage sur les espaces d’expression de la memoire du lieu en geographie culturelle permet d’acceder a un autre niveau de comprehension des revendications patrimoniales et d’illustrer, a l’echelle locale, la lutte pour la reconnaissance du lieu de vie fragilise d’une communaute minoritaire.