{"title":"Les Avocats de la Cour d’Alger : se libérer des entraves du colonialisme","authors":"Christian Phélin","doi":"10.57054/arb.v14i2.4827","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La création du barreau d’Alger, en 1848, en vertu de la décision de Louis Eugène Cavaignac1, est la premièrede tout le Maghreb. Son autorité s’étendait à la Tunisie et projetait de s’élargir au Maroc. Ces membres appartenaient à une élite particulière, ayant des liens avec la classe politique des décideurs, des députés et gouverneurs, en Algérie comme en France métropolitaine. L’administration judiciaire en question était, comme le souligne Amar Bentoumi, une administration rattachée au ministère de la Justice à Paris. Dans ce cadre et comme le rappelle l’auteur, il est difficile de croire que les avocats du barreau d’Alger aient pu jouir du minimum de marges de liberté nécessaires à l’exercice de leur profession. Néanmoins, quelques-uns d’entre eux ont pu s’opposer aux tribunaux répressifs indigènes.","PeriodicalId":170362,"journal":{"name":"Africa Review of Books","volume":"60 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-03-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Africa Review of Books","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.57054/arb.v14i2.4827","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
La création du barreau d’Alger, en 1848, en vertu de la décision de Louis Eugène Cavaignac1, est la premièrede tout le Maghreb. Son autorité s’étendait à la Tunisie et projetait de s’élargir au Maroc. Ces membres appartenaient à une élite particulière, ayant des liens avec la classe politique des décideurs, des députés et gouverneurs, en Algérie comme en France métropolitaine. L’administration judiciaire en question était, comme le souligne Amar Bentoumi, une administration rattachée au ministère de la Justice à Paris. Dans ce cadre et comme le rappelle l’auteur, il est difficile de croire que les avocats du barreau d’Alger aient pu jouir du minimum de marges de liberté nécessaires à l’exercice de leur profession. Néanmoins, quelques-uns d’entre eux ont pu s’opposer aux tribunaux répressifs indigènes.