{"title":"Choses en soi et vérités absolues","authors":"Brice Halimi","doi":"10.3917/puf.alloa.2018.01.0519","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L’objet de cet article est de différencier deux questions concernant le domaine de ce qui est en soi : la première concerne l’existence de choses en soi ; la seconde, la validité de vérités en soi, ou encore absolues. La première est celle de savoir si ce qui existe pour moi n’existe que relativement à ma capacité d’y avoir accès ; la seconde, celle de savoir si ce qui est vrai pour moi ne l’est que relativement à ma capacité de l’établir. La thèse défendue est que ces deux questions sont complètement distinctes, en ce sens que la réponse donnée à l’une est indépendante de la réponse donnée à l’autre. En particulier, les vérités logiques et mathématiques constituent un cas essentiel de vérités absolues qui ne portent pas sur des choses en soi. Il s’agit ainsi, plus généralement, de privilégier un réalisme du vrai par opposition à un réalisme des choses.","PeriodicalId":187919,"journal":{"name":"Choses en soi","volume":"223 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-10-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Choses en soi","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/puf.alloa.2018.01.0519","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
L’objet de cet article est de différencier deux questions concernant le domaine de ce qui est en soi : la première concerne l’existence de choses en soi ; la seconde, la validité de vérités en soi, ou encore absolues. La première est celle de savoir si ce qui existe pour moi n’existe que relativement à ma capacité d’y avoir accès ; la seconde, celle de savoir si ce qui est vrai pour moi ne l’est que relativement à ma capacité de l’établir. La thèse défendue est que ces deux questions sont complètement distinctes, en ce sens que la réponse donnée à l’une est indépendante de la réponse donnée à l’autre. En particulier, les vérités logiques et mathématiques constituent un cas essentiel de vérités absolues qui ne portent pas sur des choses en soi. Il s’agit ainsi, plus généralement, de privilégier un réalisme du vrai par opposition à un réalisme des choses.