Elena Stancanelli, V. Chauvin, Guillaume Chevillon, Odile Chagny, Hélène Baudchon, G. Dupont, C. Mathieu, Christine Rifflart, Danielle Schweisguth, Hervé Péléraux, M. Plane, Xavier Timbeau, Éric Heyer, Matthieu Lemoine, Paola Veroni, Amel Falah, Sabine Le Bayon
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Abstract
Apres une longue periode d’attentisme des politiques monetaires, les banques centrales doivent accompagner avec doigte la reprise (confirmee aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, naissante au Japon et balbutiante en Europe). La patience et la prudence s’imposent, le temps que les effets passes des politiques accommodantes se diffusent encore dans l’economie. Si la sphere financiere est prete, avec le fonctionnement de tous les canaux de transmission de la politique monetaire, la sphere reelle a besoin d’etre encore soutenue. En l’absence de demande, l’acces retrouve aux marches financiers n’est en effet pas d’une grande utilite. De plus, si la politique monetaire a desormais les mains libres du cote des marches de capitaux et du credit (a l’exception peut-etre du marche des obligations publiques) et de la situation financiere des entreprises, elle a toujours les mains liees par la situation financiere des menages. Elle ne peut donc se permettre de remonter trop vite ses taux. On ne doit donc pas s’attendre a des changements radicaux de politique monetaire a l’horizon 2005. Les resserrements se declineraient selon une gamme allant d’une remontee nette mais prudente de la Reserve federale (+ 1,25 point de pourcentage d’ici la fin 2005) et de la Banque d’Angleterre (+ 1 point au maximum), un geste symbolique de la BCE (+ 0,25 point en 2005) et au statu quo de la Banque du Japon.