{"title":"Une artiste chez les bénédictines, Geneviève Gallois (1888-1962)","authors":"Anne Palayret, Danièle Véron-Denise","doi":"10.4000/pds.7063","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Mere Genevieve, nee Marcelle Gallois, est une personnalite assez singuliere, voire deroutante, dans l’univers des benedictines du XXe siecle. Nee a Montbeliard dans une famille de notables bisontins, elle manifeste tres jeune son gout pour la peinture. Apres une annee aux Beaux-Arts de Montpellier, son pere l’installe a Paris en 1909, sous la protection de son ami, Adolphe Willette. Tres douee pour le dessin, elle est aussi tres independante d’esprit et manifeste largement ce trait de caractere dans des œuvres caricaturales. A la suite d’une profonde crise spirituelle, elle decide, en 1917, d’entrer chez les Benedictines de Saint Louis du Temple, rue Monsieur, a Paris. Compte-tenu de ses competences artistiques, elle est rapidement affectee a l’atelier de confections des ornements liturgiques, ou perce ineluctablement son style si personnel et si caracteristique, perceptible notamment dans les visages de ses personnages, aux traits bien marques, tres expressifs, souvent a la limite de la caricature. Quelques annees plus tard, grâce au mecenat de Paul Alexandre, elle deploiera ses talents dans des directions plus variees : peinture, dessin, gravure, reliure, vitrail…","PeriodicalId":395005,"journal":{"name":"Patrimoines du Sud","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-08-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Patrimoines du Sud","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/pds.7063","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Mere Genevieve, nee Marcelle Gallois, est une personnalite assez singuliere, voire deroutante, dans l’univers des benedictines du XXe siecle. Nee a Montbeliard dans une famille de notables bisontins, elle manifeste tres jeune son gout pour la peinture. Apres une annee aux Beaux-Arts de Montpellier, son pere l’installe a Paris en 1909, sous la protection de son ami, Adolphe Willette. Tres douee pour le dessin, elle est aussi tres independante d’esprit et manifeste largement ce trait de caractere dans des œuvres caricaturales. A la suite d’une profonde crise spirituelle, elle decide, en 1917, d’entrer chez les Benedictines de Saint Louis du Temple, rue Monsieur, a Paris. Compte-tenu de ses competences artistiques, elle est rapidement affectee a l’atelier de confections des ornements liturgiques, ou perce ineluctablement son style si personnel et si caracteristique, perceptible notamment dans les visages de ses personnages, aux traits bien marques, tres expressifs, souvent a la limite de la caricature. Quelques annees plus tard, grâce au mecenat de Paul Alexandre, elle deploiera ses talents dans des directions plus variees : peinture, dessin, gravure, reliure, vitrail…