{"title":"L’apport de l’éducation non formelle des femmes vulnérables comme moteur du développement en République Démocratique du Congo","authors":"Julien Kalokalo Yangonde, Marcel Kadimba Ilunga","doi":"10.59228/rcst.023.v2.i1.22","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’éducation non formelle en faveur des femmes vulnérables. Elle part du constat selon lequel, la RDC est confrontée à de nombreux défis, qui sont autant de nouvelles occasions à saisir. La démocratisation, la mondialisation, la décentralisation, la guerre à l’Est du pays, le VIH/SIDA, l’Ebola, le COVID-19 et d'autres facteurs sont en train de transformer les besoins et les priorités d'apprentissage. A cet effet, l’objet de la présente est d’étayer l’argumentation voulant que la participation des femmes à l’éducation non formelle (hors du milieu scolaire) permettra de construire la justice sociale et le soutien de celles qui en sont exclues à travers des voies alternatives d’éducation afin d’accroître la classe moyenne qui renversera la tendance. A ce titre, l’éducation non formelle ne comble pas seulement un vide. Elle permet aussi à l’Etat congolais de considérer ses besoins éducatifs dans l’ensemble en vue de réaliser l'objectif d’éducation pour tous. De plus, l'éducation non formelle est plus apte à répondre aux besoins exprimés par les groupes défavorisés et offre l'avantage d'être plus ancrée dans le lieu de travail et le terrain. Elle peut donc être considérée comme moteur du développement en RDC, en forgeant des liens plus efficaces entre l'éducation et les réalités de la vie quotidienne. Mots clés : Femme, formation féminine, éducation non formelle, développement.","PeriodicalId":297320,"journal":{"name":"Revue Congolaise des Sciences & Technologies","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-02-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue Congolaise des Sciences & Technologies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.59228/rcst.023.v2.i1.22","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’éducation non formelle en faveur des femmes vulnérables. Elle part du constat selon lequel, la RDC est confrontée à de nombreux défis, qui sont autant de nouvelles occasions à saisir. La démocratisation, la mondialisation, la décentralisation, la guerre à l’Est du pays, le VIH/SIDA, l’Ebola, le COVID-19 et d'autres facteurs sont en train de transformer les besoins et les priorités d'apprentissage. A cet effet, l’objet de la présente est d’étayer l’argumentation voulant que la participation des femmes à l’éducation non formelle (hors du milieu scolaire) permettra de construire la justice sociale et le soutien de celles qui en sont exclues à travers des voies alternatives d’éducation afin d’accroître la classe moyenne qui renversera la tendance. A ce titre, l’éducation non formelle ne comble pas seulement un vide. Elle permet aussi à l’Etat congolais de considérer ses besoins éducatifs dans l’ensemble en vue de réaliser l'objectif d’éducation pour tous. De plus, l'éducation non formelle est plus apte à répondre aux besoins exprimés par les groupes défavorisés et offre l'avantage d'être plus ancrée dans le lieu de travail et le terrain. Elle peut donc être considérée comme moteur du développement en RDC, en forgeant des liens plus efficaces entre l'éducation et les réalités de la vie quotidienne. Mots clés : Femme, formation féminine, éducation non formelle, développement.