{"title":"« Sur cette terre » de Darwich : notes sur deux traductions d’Abdelatif Laâbi et d’Elias Sanbar","authors":"J. Gharbi","doi":"10.4000/RECHERCHESTRAVAUX.1769","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Prenant appui sur deux versions (l’une d’Elias Sanbar, l’autre d’Abdelatif Laâbi) d’un meme poeme de Mahmoud Darwich, nous cherchons a deceler la maniere avec laquelle chacune des traductions rend ces connotations qui sont a l’œuvre dans le texte d’origine et qui, dans plus d’une occurrence, lui viennent d’une langue tierce. Traduire induit donc la presence de plus de deux langues. Et la posture du traducteur ne releve pas uniquement de l’ethos car le poeme s’ingenie a faire prevaloir sa polysemie. Il y va de son essence meme. Il y a lieu de suggerer qu’un poeme exige plus d’une traduction. La lecture d’un poeme (et de ses diverses traductions) situe le lecteur dans cette zone qui demande a etre interrogee, l’espace qui, n’appartenant a aucune des langues mobilisees, permet de les interroger toutes.","PeriodicalId":429136,"journal":{"name":"Recherches & travaux","volume":"63 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches & travaux","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/RECHERCHESTRAVAUX.1769","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Prenant appui sur deux versions (l’une d’Elias Sanbar, l’autre d’Abdelatif Laâbi) d’un meme poeme de Mahmoud Darwich, nous cherchons a deceler la maniere avec laquelle chacune des traductions rend ces connotations qui sont a l’œuvre dans le texte d’origine et qui, dans plus d’une occurrence, lui viennent d’une langue tierce. Traduire induit donc la presence de plus de deux langues. Et la posture du traducteur ne releve pas uniquement de l’ethos car le poeme s’ingenie a faire prevaloir sa polysemie. Il y va de son essence meme. Il y a lieu de suggerer qu’un poeme exige plus d’une traduction. La lecture d’un poeme (et de ses diverses traductions) situe le lecteur dans cette zone qui demande a etre interrogee, l’espace qui, n’appartenant a aucune des langues mobilisees, permet de les interroger toutes.