{"title":"La disparition des Indiens de Copiapó : dynamiques historiques et vulnérabilités humaines en milieu désertique au Chili (1744-1810)","authors":"Enrique Alberto Cortés Larravide","doi":"10.4000/ORDA.1794","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Au milieu du XVIIIeme siecle, dans une vallee situee aux frontieres meridionales du desert le plus aride au monde (Atacama), peu avant l’effondrement du Royaume du Chili et la naissance de la Republique du Chili, l’assechement du fleuve Copiapo fut au centre des preoccupations de la vie locale. Exploitants miniers et agricoles de la haute vallee accaparerent les ressources hydriques du fleuve, ne laissant plus que des miettes aux habitants de la basse vallee parmi lesquels se trouvaient les Indiens de San Fernando de Copiapo, seuls survivants d’un groupe qui autrefois occupait l’ensemble de la vallee. Nous allons a travers cet article nous interroger sur les consequences provoquees par la surexploitation de l’eau du fleuve Copiapo au sein de la population indigene de la vallee, tentant de mener en parallele une reflexion autour de la notion de vulnerabilite, a travers une approche historique sur ce groupe. L’interet de mener cette recherche reside dans le fait qu’il existe peu d’etudes de cas sur des populations non-occidentales pre-industrielles ayant ete colonisees par des groupes occidentaux et qui subirent de maniere directe et avec des consequences irreversibles pour le groupe l’exploitation incontrolee des ressources naturelles (hydriques).","PeriodicalId":405336,"journal":{"name":"L'Ordinaire des Amériques","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2015-07-05","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"L'Ordinaire des Amériques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/ORDA.1794","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 1
Abstract
Au milieu du XVIIIeme siecle, dans une vallee situee aux frontieres meridionales du desert le plus aride au monde (Atacama), peu avant l’effondrement du Royaume du Chili et la naissance de la Republique du Chili, l’assechement du fleuve Copiapo fut au centre des preoccupations de la vie locale. Exploitants miniers et agricoles de la haute vallee accaparerent les ressources hydriques du fleuve, ne laissant plus que des miettes aux habitants de la basse vallee parmi lesquels se trouvaient les Indiens de San Fernando de Copiapo, seuls survivants d’un groupe qui autrefois occupait l’ensemble de la vallee. Nous allons a travers cet article nous interroger sur les consequences provoquees par la surexploitation de l’eau du fleuve Copiapo au sein de la population indigene de la vallee, tentant de mener en parallele une reflexion autour de la notion de vulnerabilite, a travers une approche historique sur ce groupe. L’interet de mener cette recherche reside dans le fait qu’il existe peu d’etudes de cas sur des populations non-occidentales pre-industrielles ayant ete colonisees par des groupes occidentaux et qui subirent de maniere directe et avec des consequences irreversibles pour le groupe l’exploitation incontrolee des ressources naturelles (hydriques).