{"title":"Validation du modèle pronostique CANRISK pour l’évaluation du risque de diabète dans la population multi-ethnique du Canada","authors":"C. Robinson, G. Agarwal, K. Nerenberg","doi":"10.24095/hpcdp.32.1.04f","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\n Introduction\n Malgré des taux élevés de diabète et de prédiabète non diagnostiqués, on ne dispose pas encore actuellement d’outils adéquats d’évaluation du risque pour estimer le risque individuel de diabète au Canada.\n \n \n Méthodologie\n Nous avons effectué une étude de dépistage transversale pour évaluer l’exactitude et le pouvoir discriminatif du nouveau Questionnaire d’évaluation du risque de diabète à l’intention des Canadiens (CANRISK) pour détecter le diabète et le prédiabète (dysglycémie) chez 6 223 adultes d’origine ethnique variée. L’état glycémique de tous les participants a été confirmé au moyen d’une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO). Nous avons mis au point les scores CANRISK sur support électronique et papier, au moyen d’une régression logistique, puis les avons validés en les comparant à des analyses sanguines de référence à l’aide de méthodes « apprentissage-test ». Nous avons eu recours aux statistiques sommaires de la surface sous la courbe (SSC) obtenues à partir d’analyses de la fonction d’efficacité du récepteur (ROC) pour comparer dans quelle mesure CANRISK et d’autres modèles de cotation du risque permettaient de distinguer une vraie dysglycémie.\n \n \n Résultats\n Les SSC pour les scores CANRISK sur support électronique et support papier étaient de 0,75 (IC à 95 % : 0,73–0,78) et 0,75 (IC à 95 % : 0,73–0,78), respectivement, par rapport à 0,66 (IC à 95 % : 0,63–0,69) pour le score finlandais FINDRISC et à 0,69 (IC à 95 % : 0,66–0,72) pour un modèle simple de l’obésité qui incluait l’âge, l’IMC, le tour de taille et le sexe.\n \n \n Conclusion\n CANRISK est un outil statistiquement valide qui peut convenir à l’évaluation du risque du diabète dans la population multi-ethnique du Canada. CANRISK était considérablement plus précis que le score FINDRISC et le modèle simple de l’obésité.\n","PeriodicalId":137515,"journal":{"name":"Maladies chroniques et blessures au Canada","volume":"90 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2011-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Maladies chroniques et blessures au Canada","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.32.1.04f","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Malgré des taux élevés de diabète et de prédiabète non diagnostiqués, on ne dispose pas encore actuellement d’outils adéquats d’évaluation du risque pour estimer le risque individuel de diabète au Canada.
Méthodologie
Nous avons effectué une étude de dépistage transversale pour évaluer l’exactitude et le pouvoir discriminatif du nouveau Questionnaire d’évaluation du risque de diabète à l’intention des Canadiens (CANRISK) pour détecter le diabète et le prédiabète (dysglycémie) chez 6 223 adultes d’origine ethnique variée. L’état glycémique de tous les participants a été confirmé au moyen d’une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO). Nous avons mis au point les scores CANRISK sur support électronique et papier, au moyen d’une régression logistique, puis les avons validés en les comparant à des analyses sanguines de référence à l’aide de méthodes « apprentissage-test ». Nous avons eu recours aux statistiques sommaires de la surface sous la courbe (SSC) obtenues à partir d’analyses de la fonction d’efficacité du récepteur (ROC) pour comparer dans quelle mesure CANRISK et d’autres modèles de cotation du risque permettaient de distinguer une vraie dysglycémie.
Résultats
Les SSC pour les scores CANRISK sur support électronique et support papier étaient de 0,75 (IC à 95 % : 0,73–0,78) et 0,75 (IC à 95 % : 0,73–0,78), respectivement, par rapport à 0,66 (IC à 95 % : 0,63–0,69) pour le score finlandais FINDRISC et à 0,69 (IC à 95 % : 0,66–0,72) pour un modèle simple de l’obésité qui incluait l’âge, l’IMC, le tour de taille et le sexe.
Conclusion
CANRISK est un outil statistiquement valide qui peut convenir à l’évaluation du risque du diabète dans la population multi-ethnique du Canada. CANRISK était considérablement plus précis que le score FINDRISC et le modèle simple de l’obésité.