M. Ben Bnina, G. Saad, H. Elfekih, T. Ach, A. Ben Abdelkrim, Y. Hasni, A. Maaroufi, K. Ach, M. Chadli
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Abstract
Le diabète insipide central (DIC) peut altérer la qualité de vie (QdV) par les répercussions quotidiennes du syndrome polyuro-polydipsique et les contraintes liées au traitement. Nous avons évalué la QdV de 26 patients porteurs de DIC sous desmopressine intra-nasale et après le switch vers la forme orale par le questionnaire Nagasaki Diabetes Insipidus Questionnaire (NADIQ). L’âge moyen était de 44,7 ans, avec une prédominance féminine (61,5 %). L’âge au moment du diagnostic était de 34,2 ans. Le DIC était idiopathique chez 11 patients (42,3 %), secondaire à une intervention neurochirurgicale chez 2 patients (7,7 %) et à une tumeur cérébrale chez 2 participants. L’hypophysite auto-immune était en cause chez 4 patients et l’origine infiltrative était retenue chez 4 patients. Un patient avait un Syndrome de Wolfram, et un DIC familial était diagnostiqué chez 2 patients. Soixante-treize pourcent des patients n’avaient pas d’atteinte hypophysaire associée. La dose moyenne de desmopressine intra-nasale était de 20 microgrammes/jour et celle de la forme orale était de 120 microgrammes/jour. La moyenne du score NADIQ était égale à 44 [44–45] sous desmopressine intra-nasale et est passée à 40 [30–41] sous desmopressine orale. La QdV s’est dégradée après le switch vers la forme orale, contrairement aux données de la littérature ayant objectivé une amélioration de la QdV après le switch. Ces discordances peuvent être liées au coût élevé du minirimelt® par rapport aux gouttes endo nasales, obligeant les patients à diminuer la dose par leur propre chef.