Approche géomorphologique pour déterminer le potentiel de franchissement du trait de côte par les vagues de tempête à partir de l’exemple de la Petite Côte sénégalaise
{"title":"Approche géomorphologique pour déterminer le potentiel de franchissement du trait de côte par les vagues de tempête à partir de l’exemple de la Petite Côte sénégalaise","authors":"Cheikh Omar Tidjani Cissé","doi":"10.4000/belgeo.61738","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Face aux dégâts économiques, sociaux, environnementaux et en termes de vies humaines, l’étude du risque de submersion marine devient une nécessité pour la protection des communautés côtières. Aujourd’hui, la submersion constitue l’une des principales contraintes environnementales sur les côtes surtout urbanisées. Ainsi, il serait intéressant d’identifier les secteurs où le trait de côte est susceptible d’être franchi par les vagues de tempêtes. Pour déterminer les seuils de franchissements, nous avons confronté les valeurs de NM + Rmax (niveau marin maximal lors de l’épisode au marégraphe de Dakar + runup potentiel extrême) des submersions marines modélisées et l’altitude du trait de côte (bordure d’un niveau dominant la mer ou sommet d’un mur de protection), afin d’identifier les secteurs qui semblent être à risque potentiel de submersion par franchissement selon nos données. Cette approche est pertinente pour étudier le risque de franchissement. Si l’on s’en tient au potentiel de franchissement de la côte par les vagues, tributaire des caractéristiques physiques de la côte, notamment la hauteur du trait de côte, nos résultats de modélisation du niveau d’eau extrême des 5 événements retenus montrent l’inégale exposition au risque de submersion côtière et au dépassement potentiel du seuil de franchissement par endroit, tandis que d’autres endroits bénéficient d’un trait de côte suffisamment élevé pour rendre difficile, voire empêcher, un tel franchissement.","PeriodicalId":39933,"journal":{"name":"BELGEO","volume":"173 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-03-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"BELGEO","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/belgeo.61738","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Face aux dégâts économiques, sociaux, environnementaux et en termes de vies humaines, l’étude du risque de submersion marine devient une nécessité pour la protection des communautés côtières. Aujourd’hui, la submersion constitue l’une des principales contraintes environnementales sur les côtes surtout urbanisées. Ainsi, il serait intéressant d’identifier les secteurs où le trait de côte est susceptible d’être franchi par les vagues de tempêtes. Pour déterminer les seuils de franchissements, nous avons confronté les valeurs de NM + Rmax (niveau marin maximal lors de l’épisode au marégraphe de Dakar + runup potentiel extrême) des submersions marines modélisées et l’altitude du trait de côte (bordure d’un niveau dominant la mer ou sommet d’un mur de protection), afin d’identifier les secteurs qui semblent être à risque potentiel de submersion par franchissement selon nos données. Cette approche est pertinente pour étudier le risque de franchissement. Si l’on s’en tient au potentiel de franchissement de la côte par les vagues, tributaire des caractéristiques physiques de la côte, notamment la hauteur du trait de côte, nos résultats de modélisation du niveau d’eau extrême des 5 événements retenus montrent l’inégale exposition au risque de submersion côtière et au dépassement potentiel du seuil de franchissement par endroit, tandis que d’autres endroits bénéficient d’un trait de côte suffisamment élevé pour rendre difficile, voire empêcher, un tel franchissement.