Syndrome des jambes sans repos : du génotype au phénotype

Sofiène Chenini , Lucie Barateau , Lily Guiraud , Barbara Schormair , Mael-Morvan Duroyon , Isabelle Jaussent , Yves Dauvilliers
{"title":"Syndrome des jambes sans repos : du génotype au phénotype","authors":"Sofiène Chenini ,&nbsp;Lucie Barateau ,&nbsp;Lily Guiraud ,&nbsp;Barbara Schormair ,&nbsp;Mael-Morvan Duroyon ,&nbsp;Isabelle Jaussent ,&nbsp;Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.042","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une pathologie neurologique fréquente avec une forte prédisposition génétique (<em>MEIS1</em> et <em>BTBD9</em>) et une expression clinique, polysomnographique et biologique hétérogène. Notre objectif est d’étudier les liens entre le génotype et le phénotype du SJSR.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Un total de 802 adultes avec un SJSR (âge moyen de 55,27<!--> <!-->±<!--> <!-->14,42 ans, dont 472 femmes) issus d’une cohorte en soins courants ont bénéficié d’une évaluation clinique standardisée et une polysomnographique (PSG), ainsi qu’un dosage de la ferritinémie. Les génotypages <em>MEIS1</em> (rs2300478) et BTBD9 (rs9357271) ont été obtenus chez 800 et 669 sujets, respectivement.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’allèle à risque MEIS1 est présent chez 416 patients (105 homozygotes [HH], 331 hétérozygotes [HT]), et associé à un âge avancé, aux mouvements périodiques des jambes (MPJ), et aux marqueurs de fragmentation du sommeil (temps total de sommeil plus court, micro-éveils, MPJ éveillant, durée du stade 1 et de la veille intra-sommeil augmentés), avec un effet dose-dépendant. L’allèle à risque BTBD9 est présent chez 652 patients (425 HH, 227 HT), et associé à un SJSR plus sévère, plus d’antécédents familiaux, une plainte de somnolence, et une ferritinémie plus basse. Le sexe, l’âge de début, la plainte d’insomnie, les comorbidités psychiatriques, cardiovasculaires et métaboliques ne sont associées à aucun allèle à risque.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’allèle à risque MEIS1 est associé aux MPJ et à une plus grande fragmentation du sommeil lors de la PSG, l’allèle à risque BTBD9 est associé à un SJSR plus sévère et une ferritinémie basse chez les patients avec SJSR.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 18"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Médecine du Sommeil","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1769449323003916","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract

Objectif

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une pathologie neurologique fréquente avec une forte prédisposition génétique (MEIS1 et BTBD9) et une expression clinique, polysomnographique et biologique hétérogène. Notre objectif est d’étudier les liens entre le génotype et le phénotype du SJSR.

Méthodes

Un total de 802 adultes avec un SJSR (âge moyen de 55,27 ± 14,42 ans, dont 472 femmes) issus d’une cohorte en soins courants ont bénéficié d’une évaluation clinique standardisée et une polysomnographique (PSG), ainsi qu’un dosage de la ferritinémie. Les génotypages MEIS1 (rs2300478) et BTBD9 (rs9357271) ont été obtenus chez 800 et 669 sujets, respectivement.

Résultats

L’allèle à risque MEIS1 est présent chez 416 patients (105 homozygotes [HH], 331 hétérozygotes [HT]), et associé à un âge avancé, aux mouvements périodiques des jambes (MPJ), et aux marqueurs de fragmentation du sommeil (temps total de sommeil plus court, micro-éveils, MPJ éveillant, durée du stade 1 et de la veille intra-sommeil augmentés), avec un effet dose-dépendant. L’allèle à risque BTBD9 est présent chez 652 patients (425 HH, 227 HT), et associé à un SJSR plus sévère, plus d’antécédents familiaux, une plainte de somnolence, et une ferritinémie plus basse. Le sexe, l’âge de début, la plainte d’insomnie, les comorbidités psychiatriques, cardiovasculaires et métaboliques ne sont associées à aucun allèle à risque.

Conclusion

L’allèle à risque MEIS1 est associé aux MPJ et à une plus grande fragmentation du sommeil lors de la PSG, l’allèle à risque BTBD9 est associé à un SJSR plus sévère et une ferritinémie basse chez les patients avec SJSR.

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不安腿综合征:从基因型到表型
目的不安腿综合征(RLS)是一种常见的神经系统疾病,具有很强的遗传倾向(MEIS1 和 BTBD9),临床、多导睡眠图和生物学表现各不相同。我们的目的是研究 RLS 基因型与表型之间的关系。方法:来自常规护理队列的 802 名患有 RLS 的成人(平均年龄为 55.27 ± 14.42 岁,其中包括 472 名女性)接受了标准化的临床和多导睡眠图(PSG)评估以及铁蛋白血症检测。分别对 800 名和 669 名受试者进行了 MEIS1(rs2300478)和 BTBD9(rs9357271)基因分型。结果 416 名患者中存在 MEIS1 风险等位基因(105 名同源[HH],331 名异源[HT]),该基因与高龄、周期性腿部运动(PLM)和睡眠片段化标记物(总睡眠时间缩短、微唤醒、唤醒 PLM、第一阶段和睡眠中觉醒持续时间增加)相关,且具有剂量依赖效应。652名患者中存在BTBD9风险等位基因(425名HH患者,227名HT患者),该基因与更严重的RLS、更多的家族史、嗜睡主诉和更低的铁蛋白水平相关。结论 MEIS1 风险等位基因与 JPS 和 PSG 期间更严重的睡眠片段有关,BTBD9 风险等位基因与 RLS 患者更严重的 RLS 和更低的铁蛋白血症有关。
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