Sophie Schlatter , Bérénice Valero , Marie Lenoach , Eve Reynaud , Karine Spielgel , Mathieu Cassotti , Amandine Rey , Stéphanie Mazza
{"title":"Relations entre l’impulsivité et le sommeil chez les adolescents","authors":"Sophie Schlatter , Bérénice Valero , Marie Lenoach , Eve Reynaud , Karine Spielgel , Mathieu Cassotti , Amandine Rey , Stéphanie Mazza","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.032","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Une impulsivité élevée influence la prise de décision, le contrôle émotionnel et la prise de risques chez les adolescents. Des études précédentes suggèrent que l’impulsivité pourrait être liée au manque de sommeil. Ces relations restent cependant complexes. Notre étude vise à caractériser les liens entre les habitudes de sommeil, les jours d’école et les jours sans école, et les différentes facettes de l’impulsivité chez les adolescents.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Les habitudes de sommeil de 113 adolescents (13,3 ans) ont été évaluées par questionnaire. Leur impulsivité trait (UPPS) et leur impulsivité cognitive (tâches cognitives informatisée : BART et STROOP) ont également été évaluées. Les relations entre sommeil et impulsivité ont été explorées via des corrélations.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les jours d’école, des heures de coucher et d’endormissement tardives sont corrélées à des scores d’impulsivité trait élevés. Les heures d’endormissement tardives sont également corrélées avec une impulsivité cognitive élevée (STROOP). Les jours sans école, des heures d’endormissement tardives et de sortie de lit tardives sont corrélées à des scores d’impulsivité trait et cognitive élevés (BART). Les heures de réveil et de sortie de lit tardives sont également corrélées avec une impulsivité cognitive élevée (STROOP) (tous les <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05 et <em>R</em> <!-->><!--> <!-->0,15).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Ces résultats mettent en lumière les liens forts entre des habitudes de sommeil défavorables et une impulsivité élevée chez les adolescents. Ces résultats soulignent la nécessité de trouver des outils efficaces pour améliorer la qualité du sommeil chez les adolescents afin de prévenir des effets délétères de l’impulsivité.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 14"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Médecine du Sommeil","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1769449323003813","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectif
Une impulsivité élevée influence la prise de décision, le contrôle émotionnel et la prise de risques chez les adolescents. Des études précédentes suggèrent que l’impulsivité pourrait être liée au manque de sommeil. Ces relations restent cependant complexes. Notre étude vise à caractériser les liens entre les habitudes de sommeil, les jours d’école et les jours sans école, et les différentes facettes de l’impulsivité chez les adolescents.
Méthodes
Les habitudes de sommeil de 113 adolescents (13,3 ans) ont été évaluées par questionnaire. Leur impulsivité trait (UPPS) et leur impulsivité cognitive (tâches cognitives informatisée : BART et STROOP) ont également été évaluées. Les relations entre sommeil et impulsivité ont été explorées via des corrélations.
Résultats
Les jours d’école, des heures de coucher et d’endormissement tardives sont corrélées à des scores d’impulsivité trait élevés. Les heures d’endormissement tardives sont également corrélées avec une impulsivité cognitive élevée (STROOP). Les jours sans école, des heures d’endormissement tardives et de sortie de lit tardives sont corrélées à des scores d’impulsivité trait et cognitive élevés (BART). Les heures de réveil et de sortie de lit tardives sont également corrélées avec une impulsivité cognitive élevée (STROOP) (tous les p < 0,05 et R > 0,15).
Conclusion
Ces résultats mettent en lumière les liens forts entre des habitudes de sommeil défavorables et une impulsivité élevée chez les adolescents. Ces résultats soulignent la nécessité de trouver des outils efficaces pour améliorer la qualité du sommeil chez les adolescents afin de prévenir des effets délétères de l’impulsivité.