Should less than 10 g impacts be included in the kinematic analysis of head impacts and their long-term risk of sequelae? A technical note

Abstract

Aims

Subconcussive head impacts are used in the study of long-term sequelae associated with contact sport, such as football. Impact magnitude thresholds are used by scientists to allow for large-scale data collection and remove impacts of lower magnitude that may be attributed to jumping or running rather than actual head impact. However, it is unclear if below-threshold impacts are indeed all invalid. The aim of this study was to characterize below-threshold head impacts in varsity level football.

Methods

Retrospective video analysis of regular season games was performed during 5 different games on 13 different football players. Below-threshold impacts we coded for mechanism and type of impact as well as play situation. A total of 814 head impacts were analysed and over 18% of them consisted of below-threshold impacts attributed to visible head impacts. Below-threshold impacts ranged in magnitude from 3 to 9 g inclusively.

Conclusion

Our study suggests that below-threshold impacts may indeed be caused by actual head impacts and further studies are warranted to evaluate the physiological meaning of such impacts.

Objectifs

Les impacts sous-commotionnels sont étudiés dans le contexte des séquelles à long terme associées aux sports de contact, tel le football. Des seuils d’impact sont utilisés par les scientifiques afin de faciliter les collectes de données à grande échelle et d’éliminer les impacts de plus faible magnitude qui peuvent être attribués à des mouvements autres comme les sauts ou la course. Cependant, il n’est pas certain que ces impacts de faible intensité soient tous en effet non valides. Le but de cette étude était donc de caractériser les impacts à la tête sous les seuils dans le football universitaire.

Méthodes

Une analyse rétrospective de parties de football lors d’une saison régulière fût effectuée sur 5 parties auprès de 13 joueurs. Les impacts sous le seuil étaient codés en lien avec le mécanisme et le type de situation de jeu. Au total, 814 impacts à la tête furent analysés et 18 % d’entre eux étaient sous les seuils et étaient attribuables à des impacts visibles à la tête. Ces impacts étaient d’une intensité variant entre 3 et 9 g, inclusivement.

Conclusion

Notre étude suggère donc que les impacts sous les seuils peuvent en effet être attribuables à des impacts à la tête, et plus d’études sont nécessaires afin d’en évaluer leur valeur physiologique.