{"title":"Interactions entre textes et images. Les Danses macabres peintes dans les églises en France aux xve–xvie siècles","authors":"Ilona Hans-Collas","doi":"10.3917/rma.271.0081","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les representations de la Danse macabre en peinture murale occupent une place majeure dans l’iconographie macabre de la fin du Moyen Âge. Ces longues suites de personnages religieux et laics s’adaptent parfaitement aux vastes surfaces des murs d’eglises et des cimetieres. La conquete de ces espaces participe a la diffusion du theme dans des contextes differents, qu’ils soient cultuels, funeraires, liturgiques. Le choix des emplacements et les specificites de chaque ensemble permettent de s’interroger sur la fonction de la Danse macabre au sein de l’edifice, la reception du theme par le spectateur, le role des commanditaires, l’utilisation des sources litteraires et le travail des artistes. A partir de la Danse macabre monumentale la plus ancienne connue, celle des Saints-Innocents de Paris (1424–1425), detruite au xviie siecle, d’autres peintures murales en France sont etudiees sous ces differents angles (La Chaise-Dieu, Kernascleden, Josselin, Strasbourg, Kermaria-an-Isquit, La Ferte-Loupiere, Meslay-le-Grenet, Preuilly-sur-Claise et Brianny). Textes et images sont indissociables. L’interaction entre l’image et l’ecrit s’exprime egalement par la presence insistante du predicateur, probable allusion au role des Ordres mendiants.","PeriodicalId":42558,"journal":{"name":"MOYEN AGE","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2021-07-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"MOYEN AGE","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/rma.271.0081","RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"MEDIEVAL & RENAISSANCE STUDIES","Score":null,"Total":0}
引用次数: 1
Abstract
Les representations de la Danse macabre en peinture murale occupent une place majeure dans l’iconographie macabre de la fin du Moyen Âge. Ces longues suites de personnages religieux et laics s’adaptent parfaitement aux vastes surfaces des murs d’eglises et des cimetieres. La conquete de ces espaces participe a la diffusion du theme dans des contextes differents, qu’ils soient cultuels, funeraires, liturgiques. Le choix des emplacements et les specificites de chaque ensemble permettent de s’interroger sur la fonction de la Danse macabre au sein de l’edifice, la reception du theme par le spectateur, le role des commanditaires, l’utilisation des sources litteraires et le travail des artistes. A partir de la Danse macabre monumentale la plus ancienne connue, celle des Saints-Innocents de Paris (1424–1425), detruite au xviie siecle, d’autres peintures murales en France sont etudiees sous ces differents angles (La Chaise-Dieu, Kernascleden, Josselin, Strasbourg, Kermaria-an-Isquit, La Ferte-Loupiere, Meslay-le-Grenet, Preuilly-sur-Claise et Brianny). Textes et images sont indissociables. L’interaction entre l’image et l’ecrit s’exprime egalement par la presence insistante du predicateur, probable allusion au role des Ordres mendiants.