{"title":"Tales Of Possession And Dispossession","authors":"Elsa Charléty","doi":"10.4000/SILLAGESCRITIQUES.7518","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article propose d’etudier la maniere dont l’absence est representee dans le roman d’Edwidge Danticat Claire of the Sea Light (2013) Dans ce roman polyphonique, les solitudes se croisent sans se rencontrer. Claire of the Sea Light dit dans un langage hybride, entre anglais et creole, le vide qui suit la perte et les moyens mis en place pour le combler. Depossedes de ceux qui leur sont chers, les membres de la communaute de Ville Rose compensent l’absence en partageant les souvenirs des disparus. Leur souvenir est convoque dans un espace discursif commun, ou les individus se laissent posseder par les absents des autres dans le but de reprendre possession de leur propre travail de deuil. L’ecriture d’Edwidge Danticat, dans sa negociation des rapports entre le collectif et l’individuel, construit un langage de l’echange autour du vide. De ce partage, emerge une esthetique polyphonique de l’absence qui permet de transformer la douleur individuelle en memoire collective.","PeriodicalId":56234,"journal":{"name":"Sillages Critiques","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Sillages Critiques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/SILLAGESCRITIQUES.7518","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cet article propose d’etudier la maniere dont l’absence est representee dans le roman d’Edwidge Danticat Claire of the Sea Light (2013) Dans ce roman polyphonique, les solitudes se croisent sans se rencontrer. Claire of the Sea Light dit dans un langage hybride, entre anglais et creole, le vide qui suit la perte et les moyens mis en place pour le combler. Depossedes de ceux qui leur sont chers, les membres de la communaute de Ville Rose compensent l’absence en partageant les souvenirs des disparus. Leur souvenir est convoque dans un espace discursif commun, ou les individus se laissent posseder par les absents des autres dans le but de reprendre possession de leur propre travail de deuil. L’ecriture d’Edwidge Danticat, dans sa negociation des rapports entre le collectif et l’individuel, construit un langage de l’echange autour du vide. De ce partage, emerge une esthetique polyphonique de l’absence qui permet de transformer la douleur individuelle en memoire collective.