{"title":"Le marchand de Venise sur la route de Flandre au xve siècle","authors":"J. Hocquet","doi":"10.4000/histoiremesure.10426","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les livres de comptes d’un neveu du doge Francesco Foscari montrent comment aux xive et xve siecles Venise organisait des convois de galees qui, dans l’Atlantique, gagnaient la Flandre et le sud de l’Angleterre. Mises aux encheres par l’Etat, leur proprietaire, celui-ci les cedait en location aux nobles venitiens qui recrutaient des parsonniers (detenteurs de parts ou carats) parmi leurs proches, lesquels leur confiaient aussi des marchandises, pesees au depart de Venise et a l’arrivee ou elles etaient echangees contre des produits du Nord, textiles ou metaux. L’importance du troc et la frequence des paiements en banque a Bruges, grande place financiere, ne masquent pas le deficit commercial, comble par un actif mouvement de lettres de change, entre Venise et l’Angleterre qui livrait la draperie de ses ateliers textiles.","PeriodicalId":39718,"journal":{"name":"Histoire et Mesure","volume":"1 1","pages":"125-152"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Histoire et Mesure","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/histoiremesure.10426","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q2","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Les livres de comptes d’un neveu du doge Francesco Foscari montrent comment aux xive et xve siecles Venise organisait des convois de galees qui, dans l’Atlantique, gagnaient la Flandre et le sud de l’Angleterre. Mises aux encheres par l’Etat, leur proprietaire, celui-ci les cedait en location aux nobles venitiens qui recrutaient des parsonniers (detenteurs de parts ou carats) parmi leurs proches, lesquels leur confiaient aussi des marchandises, pesees au depart de Venise et a l’arrivee ou elles etaient echangees contre des produits du Nord, textiles ou metaux. L’importance du troc et la frequence des paiements en banque a Bruges, grande place financiere, ne masquent pas le deficit commercial, comble par un actif mouvement de lettres de change, entre Venise et l’Angleterre qui livrait la draperie de ses ateliers textiles.