{"title":"International Migration into Québec, 1991–2016: How Much Can the Québec Government Control?","authors":"M. Wood, Joel S. Fetzer","doi":"10.1353/ces.2022.0005","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Since the social-political changes of the Quiet Revolution during the 1960s, Québec has experienced much lower birth rates. Until recently, the government of Québec had hoped to compensate for this low fertility by increasing immigration. In 1991, for example, Québec began to administer its own immigration program seeking to admit immigrants who “adapt well to living there.” This article aims to determine the extent to which Québec governments have been able to control international migration into the region since the 1991 Canada-Québec Accord. Utilizing a logged-dependent-variable OLS panel model of international migration into Québec from 1991 to 2016, this essay evaluates the impact of independent factors that the government can influence as well as many source- and destination-country control variables. Our regression results suggest that Liberal Party dominance of the Québec government and Québec’s 1996 change in migration policy both boosted migration. Effective migration also rose with the percentage of a source region that is Francophone, a proportion the government may presumably influence via admissions policies. We conclude that Québec authorities play a significant role in shaping who actually immigrates.Résumé:Depuis les changements sociopolitiques de la Révolution tranquille au cours des années 1960, le Québec a connu des taux de natalité beaucoup plus faibles. Jusqu’à récemment, le gouvernement du Québec espérait compenser cette faible fécondité en augmentant l’immigration. En 1991, donc, le Québec a commencé à administrer son propre programme d’immigration visant à accueillir des immigrés qui « s’adaptent bien à y vivre ». Cet article vise à déterminer dans quelle mesure les gouvernements du Québec ont pu contrôler la migration internationale vers la région depuis l’Accord Canada-Québec de 1991. À l’aide d’un modèle de panel MCO à variable dépendante logée de la migration internationale au Québec de 1991 à 2016, cet essai évalue l’impact de facteurs indépendants que le gouvernement peut influencer ainsi que de nombreuses variables de contrôle des pays d’origine et de destination. Nos résultats de régression suggèrent que les gouvernements PLQ et le changement de politique migratoire en 1996 ont tous deux stimulé la migration. La migration effective a également augmenté avec le pourcentage francophone d’une région d’origine, une proportion que le gouvernement peut vraisemblablement influencer par le biais de politiques d’admission. Nous concluons que les autorités québécoises jouent un rôle important dans la détermination des flux de migrants.","PeriodicalId":55968,"journal":{"name":"Canadian Ethnic Studies-Etudes Ethniques au Canada","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2022-02-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Ethnic Studies-Etudes Ethniques au Canada","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/ces.2022.0005","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"ETHNIC STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Since the social-political changes of the Quiet Revolution during the 1960s, Québec has experienced much lower birth rates. Until recently, the government of Québec had hoped to compensate for this low fertility by increasing immigration. In 1991, for example, Québec began to administer its own immigration program seeking to admit immigrants who “adapt well to living there.” This article aims to determine the extent to which Québec governments have been able to control international migration into the region since the 1991 Canada-Québec Accord. Utilizing a logged-dependent-variable OLS panel model of international migration into Québec from 1991 to 2016, this essay evaluates the impact of independent factors that the government can influence as well as many source- and destination-country control variables. Our regression results suggest that Liberal Party dominance of the Québec government and Québec’s 1996 change in migration policy both boosted migration. Effective migration also rose with the percentage of a source region that is Francophone, a proportion the government may presumably influence via admissions policies. We conclude that Québec authorities play a significant role in shaping who actually immigrates.Résumé:Depuis les changements sociopolitiques de la Révolution tranquille au cours des années 1960, le Québec a connu des taux de natalité beaucoup plus faibles. Jusqu’à récemment, le gouvernement du Québec espérait compenser cette faible fécondité en augmentant l’immigration. En 1991, donc, le Québec a commencé à administrer son propre programme d’immigration visant à accueillir des immigrés qui « s’adaptent bien à y vivre ». Cet article vise à déterminer dans quelle mesure les gouvernements du Québec ont pu contrôler la migration internationale vers la région depuis l’Accord Canada-Québec de 1991. À l’aide d’un modèle de panel MCO à variable dépendante logée de la migration internationale au Québec de 1991 à 2016, cet essai évalue l’impact de facteurs indépendants que le gouvernement peut influencer ainsi que de nombreuses variables de contrôle des pays d’origine et de destination. Nos résultats de régression suggèrent que les gouvernements PLQ et le changement de politique migratoire en 1996 ont tous deux stimulé la migration. La migration effective a également augmenté avec le pourcentage francophone d’une région d’origine, une proportion que le gouvernement peut vraisemblablement influencer par le biais de politiques d’admission. Nous concluons que les autorités québécoises jouent un rôle important dans la détermination des flux de migrants.