L. Marchand, M. VIVIERE-BEVAN, E. Oppeneau, O. Papin, A. Colin
{"title":"Projet Vision : quelles solutions basées sur l’eau et le végétal\npour rafraîchir l’espace urbain dans un contexte de changement\nclimatique ?","authors":"L. Marchand, M. VIVIERE-BEVAN, E. Oppeneau, O. Papin, A. Colin","doi":"10.36904/tsm/202110067","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\"Les vagues de chaleur – périodes de plusieurs jours de températures au-dessus des valeurs\nfréquentes pour la saison – font désormais partie du paysage estival. L’augmentation de leur fréquence et de\nleur intensité en fait cependant un des phénomènes météorologiques extrêmes les plus préoccupants du\nXXIe siècle. En France, si 2003 reste la référence en la matière, il suffit de remonter à l’été 2019 pour recenser\ndeux épisodes d’une intensité exceptionnelle. Ces pics de chaleur induisent le développement d’îlots de\nchaleur urbains (ICU) – des zones où la température est régulièrement au-dessus de la moyenne de l’aire\nurbaine –, qui eux-mêmes génèrent dans le quotidien un inconfort notable, persistant, et désormais récurrent\npour les habitants. Dans ce contexte, le projet Vision (2019-2020), porté par l’Eau de Bordeaux Métropole,\ncofinancé par l’agence de l’eau Adour Garonne et piloté par Suez Le LyRE, en partenariat avec E6-Nepsen et\nAtelier-paysages, avait plusieurs objectifs : 1) identifier les besoins sociétaux autour de la question de la\nchaleur en ville (ressenti des acteurs et usagers) ; 2) proposer une méthodologie d’identification fine des ICU,\nmais également des espaces où la population est la plus touchée par ces bulles de chaleur ; 3) les confronter\naux ressources en eau à disposition pour les atténuer ; 4) lister les solutions aujourd’hui existantes pour lutter\ncontre la chaleur en ville et 5) tester à échelle réelle la pertinence de cinq solutions (existantes ou innovantes).\nL’objectif était de proposer aux collectivités des éléments d’aide à la décision pour développer des solutions\ndurables de rafraîchissement basées sur l’eau et adaptées aux besoins des usagers d’un espace public.\nL’ensemble de ces informations est synthétisé sous forme d’un rapport et d’une plaquette de synthèse.\"","PeriodicalId":52449,"journal":{"name":"Techniques - Sciences - Methodes","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Techniques - Sciences - Methodes","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.36904/tsm/202110067","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Engineering","Score":null,"Total":0}
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Abstract
"Les vagues de chaleur – périodes de plusieurs jours de températures au-dessus des valeurs
fréquentes pour la saison – font désormais partie du paysage estival. L’augmentation de leur fréquence et de
leur intensité en fait cependant un des phénomènes météorologiques extrêmes les plus préoccupants du
XXIe siècle. En France, si 2003 reste la référence en la matière, il suffit de remonter à l’été 2019 pour recenser
deux épisodes d’une intensité exceptionnelle. Ces pics de chaleur induisent le développement d’îlots de
chaleur urbains (ICU) – des zones où la température est régulièrement au-dessus de la moyenne de l’aire
urbaine –, qui eux-mêmes génèrent dans le quotidien un inconfort notable, persistant, et désormais récurrent
pour les habitants. Dans ce contexte, le projet Vision (2019-2020), porté par l’Eau de Bordeaux Métropole,
cofinancé par l’agence de l’eau Adour Garonne et piloté par Suez Le LyRE, en partenariat avec E6-Nepsen et
Atelier-paysages, avait plusieurs objectifs : 1) identifier les besoins sociétaux autour de la question de la
chaleur en ville (ressenti des acteurs et usagers) ; 2) proposer une méthodologie d’identification fine des ICU,
mais également des espaces où la population est la plus touchée par ces bulles de chaleur ; 3) les confronter
aux ressources en eau à disposition pour les atténuer ; 4) lister les solutions aujourd’hui existantes pour lutter
contre la chaleur en ville et 5) tester à échelle réelle la pertinence de cinq solutions (existantes ou innovantes).
L’objectif était de proposer aux collectivités des éléments d’aide à la décision pour développer des solutions
durables de rafraîchissement basées sur l’eau et adaptées aux besoins des usagers d’un espace public.
L’ensemble de ces informations est synthétisé sous forme d’un rapport et d’une plaquette de synthèse."