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Abstract
L’ouvrage collectif « Les confins du patrimoine1 », que j’ai codirigé avec Martin Drouin et Lucie K. Morisset, tous deux professeurs à l’Université du Québec à Montréal, fait suite à un colloque qui s’était tenu en 2012 à Saint-Étienne dans le cadre des Entretiens Jacques Cartier2, Les conceptions du patrimoine. Notre idée de départ est née de discussions tenues dans un café de Montréal à propos des difficultés de traduire précisément le mot français « patrimoine » en anglais. De là est né le projet de confronter les différentes conceptions du patrimoine qui existaient ou s’affrontaient dans différentes parties du monde alors que la notion de patrimoine prenait une dimension internationale considérable, en particulier sous les auspices de l’UNESCO3. Quelques mois avant le colloque de Saint-Étienne, un autre colloque se tenait à Evora, au Portugal, sur une thématique proche, Les vocabulaires locaux du patrimoine, auquel les responsables du colloque stéphanois ont également participé. Il donna naissance à un ouvrage éponyme qui aborde également la question des conceptions nationales du patrimoine mais par un abord plus terminologique et linguistique (Bondaz, Graezer Bideau, Isnart et Leblon 2014). Le parti que nous avons pris dans cet ouvrage – qui peut être lu au demeurant comme complémentaire au précédent – est au final un peu décalé par rapport au programme d’origine du colloque. La lecture des