{"title":"Introduction à l’éventail européen aux XVIIe et XVIIIe siècles","authors":"Pierre-Henri Biger","doi":"10.1179/0265106814Z.00000000041","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, l’éventail européen est surtout ‘plié’ et plus rarement ‘brisé’. Objet d’art, il fait intervenir plusieurs corporations, voire plusieurs pays. À partir du modèle extrême-oriental (prolongé en chinoiseries) transmis par l’Italie puis du goût français secondé par les artisans huguenots exilés, des écoles naissent, surtout en Italie, France, Angleterre, Pays-Bas. Les peintres célèbres ne peignent pas d’éventails, mais offrent des modèles aux graveurs ou sont copiés. Objet de mode, l’éventail respecte les conventions sociales. Faute de véritable ‘langage de l’éventail’, il est signifiant par son maniement comme par son apparence. Celle-ci s’adapte aux circonstances de la vie publique et privée, et les sujets évoquent le mariage ou la galanterie mais aussi la scène, les événements du moment et même la politique, tout en étant souvent imprégnés de la culture littéraire de l’époque.","PeriodicalId":88312,"journal":{"name":"Seventeenth-century French studies","volume":"36 1","pages":"84 - 92"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2014-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1179/0265106814Z.00000000041","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Seventeenth-century French studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1179/0265106814Z.00000000041","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, l’éventail européen est surtout ‘plié’ et plus rarement ‘brisé’. Objet d’art, il fait intervenir plusieurs corporations, voire plusieurs pays. À partir du modèle extrême-oriental (prolongé en chinoiseries) transmis par l’Italie puis du goût français secondé par les artisans huguenots exilés, des écoles naissent, surtout en Italie, France, Angleterre, Pays-Bas. Les peintres célèbres ne peignent pas d’éventails, mais offrent des modèles aux graveurs ou sont copiés. Objet de mode, l’éventail respecte les conventions sociales. Faute de véritable ‘langage de l’éventail’, il est signifiant par son maniement comme par son apparence. Celle-ci s’adapte aux circonstances de la vie publique et privée, et les sujets évoquent le mariage ou la galanterie mais aussi la scène, les événements du moment et même la politique, tout en étant souvent imprégnés de la culture littéraire de l’époque.