{"title":"Les relations roumano‑grecques dans l’entre‑deux‑guerres : quelques considérations sur un rapprochement continu","authors":"Radu Tudorancea","doi":"10.4000/CEB.9705","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Avec l’apaisement des tensions diplomatiques de la fin du xixe siecle et du debut du xxe siecle, les relations roumano‑grecques ont suivi un cours sinueux dans l’entre‑deux‑guerres, influence par les changements politiques internes et les evenements europeens. Deux mariages dynastiques, bien que de courte duree, entre les maisons royales des deux pays, des liens privilegies entre certains gouvernants (Eleftherios Venizelos et Take Ionescu), l’action de representants diplomatiques competents (Constantin Langa‑Răscanu a Athenes), mais surtout des interets communs a une politique de cooperation dans les Balkans, dans un contexte ou la Grece pâtit des effets du desastre d’Asie Mineure, preparent le terrain a la signature du traite de non‑agression et d’arbitrage de mars 1928 et a l’organisation de conferences balkaniques ainsi que, plus tard, au pacte de l’Entente balkanique de 1934. Les visites d’Eleftherios Venizelos en Roumanie en aout 1931 puis de Nicolae Titulescu (ministre roumain des Affaires etrangeres) a Athenes en 1933, ou l’accueil fut enthousiaste, marquent l’apogee des relations bilaterales roumano‑grecques. Sur cette periode, les relations entre les deux Etats montrent ainsi un cours ascendant malgre le maintien dans l’agenda bilateral de questions sensibles comme celle des Aroumains ou certains aspects techniques des echanges economiques.","PeriodicalId":53271,"journal":{"name":"Cahiers Balkaniques","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.4000,"publicationDate":"2016-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Cahiers Balkaniques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/CEB.9705","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"HUMANITIES, MULTIDISCIPLINARY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Avec l’apaisement des tensions diplomatiques de la fin du xixe siecle et du debut du xxe siecle, les relations roumano‑grecques ont suivi un cours sinueux dans l’entre‑deux‑guerres, influence par les changements politiques internes et les evenements europeens. Deux mariages dynastiques, bien que de courte duree, entre les maisons royales des deux pays, des liens privilegies entre certains gouvernants (Eleftherios Venizelos et Take Ionescu), l’action de representants diplomatiques competents (Constantin Langa‑Răscanu a Athenes), mais surtout des interets communs a une politique de cooperation dans les Balkans, dans un contexte ou la Grece pâtit des effets du desastre d’Asie Mineure, preparent le terrain a la signature du traite de non‑agression et d’arbitrage de mars 1928 et a l’organisation de conferences balkaniques ainsi que, plus tard, au pacte de l’Entente balkanique de 1934. Les visites d’Eleftherios Venizelos en Roumanie en aout 1931 puis de Nicolae Titulescu (ministre roumain des Affaires etrangeres) a Athenes en 1933, ou l’accueil fut enthousiaste, marquent l’apogee des relations bilaterales roumano‑grecques. Sur cette periode, les relations entre les deux Etats montrent ainsi un cours ascendant malgre le maintien dans l’agenda bilateral de questions sensibles comme celle des Aroumains ou certains aspects techniques des echanges economiques.