Dispersion des graines par le cerf élaphe (Cervus elaphus) pendant la saison de chasse : mise en place d’une expérimentation dans le Domaine national de Chambord
S. Saïd, F. Jegoux, Agathe Chassagneux, Océane Liehrmann, Ushma Shukla, Etienne Guillaumat, C. Baltzinger
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Abstract
Depuis plusieurs décennies, les populations de cerf élaphe (Cervus elaphus), de chevreuil (Capreolus capreolus) et de sanglier (Sus scrofa) présentent une forte expansion spatiale et numérique à l’échelle européenne. Cette augmentation est imputable à l’amélioration qualitative et quantitative de leurs habitats (pratiques agricoles dont la généralisation des cultures céréalières d’hiver, expansion de la forêt pendant le XXe siècle ; Gill, 1990) et à l’abandon de l’élevage extensif en milieu forestier. En outre, l’exploitation cynégétique rationnalisée mise en place dans les années 1970 (c’est-à-dire plans de gestion conservatoires) a contribué à restaurer les faibles populations après-guerre. En conjonction avec une faible présence de grands prédateurs (à l’exception du loup depuis 1992, surtout concentré géographiquement dans le quart Sud-Est de la France) et, plus récemment, avec une diminution du nombre des chasseurs, la forte plasticité écologique de ces trois espèces d’ongulés sauvages leur a aussi permis de se développer.