B. Chraemmer-jørgensen, P. Høilund-Carlsen, J. Marving, V. Christensen
{"title":"Left ventricular ejection fraction during anaesthetic induction: comparison of rapid-sequence and elective induction","authors":"B. Chraemmer-jørgensen, P. Høilund-Carlsen, J. Marving, V. Christensen","doi":"10.1097/00132586-198708000-00013","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"A randomized clinical trial was conducted in 14 women, aged 24–60 years, to compare the effects of rapid-sequence induction of anaesthesia and elective induction on heart rate, blood pressure and left ventricular ejection fraction (LVEF). None of the patients sufferedfrom heart or lung diseases, and all were scheduled for hysterectomy. Cuff blood pressure was measured repeatedly by an automatic recording device, and heart rate and LVEF were monitored by a portable nonimaging nuclear probe. In seven patients, a rapid-sequence induction was performed following preoxygenation and with simultaneous injection of thiopentone (5mg.kg1) and succinylcholine, without starting manual ventilation until the airway was secured with the endotracheal tube. In another seven patients, elective induction was carried out by sequential administration of the same drugs.Forty seconds after laryngoscopy and intubation mean blood pressure had increased by 38 per cent and heart rate by 29 per cent from preintubalion values in the rapid-sequence induction group, compared to 30 and 12 per cent respectively, in the elective induction group (p < 0.05). Similar decreases in LVEF was observed in both groups, from 0.60 to 0.42 in the elective induction group, and from 0.60 to 0.41 in the rapid-sequence induction group. The equal depression of LVEF indicates that laryngoscopy and intubation produce, with both induction regimens, sudden impairment of cardiac function. The more pronounced hypertension and tachycardia observed during rapid-sequence induction suggests a higher myocardial oxygen consumption which may represent a serious additional burden for the poorly perfused heart.RésuméUne étude clinique randomisée a été faite chez 14 femmes âgées de 24 à 60 ans afin de comparer les effets de la séquence rapide d’induction de l’anesthésie et de l’induction élective sur la fréquence cardiaque, la pression artérielle, et la fraction d’éjection du ventricule gauche (LVEF). Aucune des patientes souffraient de maladie cardiaque ou pulmonaire et toutes étaient cédulées pour hystérectomie. La mesure de la tension artérielle par brassard était répétée par un appareil automatique et la fréquence cardiaque et le LVEF étaient surveillés par un probe portatif nucléaire non imagé. Chez sept patientes, une séquence rapide d’induction était faite après préoxygénation et injections simultanées de thiopentone (5 mg.kg-1) et succinylcholine sans ventilation manuelle jusqu’à l’intubation. Chez sept autres patientes, l’induction élective était faite par l’administration séquentielle des mêmes médicaments. Quarante secondes après laryngoscopie et intubation la pression artérielle moyenne augmenta de 38 pour cent et la fréquence cardiaque de 29 pour cent des valeurs préintubation pour le groupe à séquence d’induction rapide, comparativement à 30 et 12 pour cent respectivement pour le groupe à induction élective (p < 0.05). Une diminution similaire du LVEF a été observée dans les deux groupes de 0.60 à 0.42 pour le groupe à induction élective et de 0.60 à 0.41 pour le groupe à induction rapide.La dépression indentique dans les deux groupes du LVEF nous indique que la laryngoscopie et l’intubation produisent une détérioration soudaine de la fonction cardiaque avec les deux méthodes d’induction. L’hypertension plus prononcée et la tachycardie observée lors de la séquence rapide d’induction suggère une plus grande consommation d’oxygène qui pourra représenter une surcharge additionnelle sérieuse pour le cœur mat perfusé.","PeriodicalId":9371,"journal":{"name":"Canadian Anaesthetists' Society journal","volume":"9 1","pages":"754-759"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1986-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"11","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Anaesthetists' Society journal","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1097/00132586-198708000-00013","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
A randomized clinical trial was conducted in 14 women, aged 24–60 years, to compare the effects of rapid-sequence induction of anaesthesia and elective induction on heart rate, blood pressure and left ventricular ejection fraction (LVEF). None of the patients sufferedfrom heart or lung diseases, and all were scheduled for hysterectomy. Cuff blood pressure was measured repeatedly by an automatic recording device, and heart rate and LVEF were monitored by a portable nonimaging nuclear probe. In seven patients, a rapid-sequence induction was performed following preoxygenation and with simultaneous injection of thiopentone (5mg.kg1) and succinylcholine, without starting manual ventilation until the airway was secured with the endotracheal tube. In another seven patients, elective induction was carried out by sequential administration of the same drugs.Forty seconds after laryngoscopy and intubation mean blood pressure had increased by 38 per cent and heart rate by 29 per cent from preintubalion values in the rapid-sequence induction group, compared to 30 and 12 per cent respectively, in the elective induction group (p < 0.05). Similar decreases in LVEF was observed in both groups, from 0.60 to 0.42 in the elective induction group, and from 0.60 to 0.41 in the rapid-sequence induction group. The equal depression of LVEF indicates that laryngoscopy and intubation produce, with both induction regimens, sudden impairment of cardiac function. The more pronounced hypertension and tachycardia observed during rapid-sequence induction suggests a higher myocardial oxygen consumption which may represent a serious additional burden for the poorly perfused heart.RésuméUne étude clinique randomisée a été faite chez 14 femmes âgées de 24 à 60 ans afin de comparer les effets de la séquence rapide d’induction de l’anesthésie et de l’induction élective sur la fréquence cardiaque, la pression artérielle, et la fraction d’éjection du ventricule gauche (LVEF). Aucune des patientes souffraient de maladie cardiaque ou pulmonaire et toutes étaient cédulées pour hystérectomie. La mesure de la tension artérielle par brassard était répétée par un appareil automatique et la fréquence cardiaque et le LVEF étaient surveillés par un probe portatif nucléaire non imagé. Chez sept patientes, une séquence rapide d’induction était faite après préoxygénation et injections simultanées de thiopentone (5 mg.kg-1) et succinylcholine sans ventilation manuelle jusqu’à l’intubation. Chez sept autres patientes, l’induction élective était faite par l’administration séquentielle des mêmes médicaments. Quarante secondes après laryngoscopie et intubation la pression artérielle moyenne augmenta de 38 pour cent et la fréquence cardiaque de 29 pour cent des valeurs préintubation pour le groupe à séquence d’induction rapide, comparativement à 30 et 12 pour cent respectivement pour le groupe à induction élective (p < 0.05). Une diminution similaire du LVEF a été observée dans les deux groupes de 0.60 à 0.42 pour le groupe à induction élective et de 0.60 à 0.41 pour le groupe à induction rapide.La dépression indentique dans les deux groupes du LVEF nous indique que la laryngoscopie et l’intubation produisent une détérioration soudaine de la fonction cardiaque avec les deux méthodes d’induction. L’hypertension plus prononcée et la tachycardie observée lors de la séquence rapide d’induction suggère une plus grande consommation d’oxygène qui pourra représenter une surcharge additionnelle sérieuse pour le cœur mat perfusé.