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Abstract
Cet article est consacre a certains fonctionnements discursifs des noms de parente : des emplois anaphoriques avec un determinant possessif de troisieme personne (dans des anaphores possessives telles que un homme… son pere) ou un article defini (dans des anaphores associatives telles que une famille… le pere) et des emplois que nous appellerons « situationnels » (nous regrouperons sous ce terme a la fois leurs emplois comme termes d’adresse et les emplois – avec ou sans determinant possessif de premiere ou deuxieme personne – dans lesquels ils referent au pere, a la mere, etc. du locuteur ou de son interlocuteur). Parmi les noms de parente, les noms papa, maman, pepe, tata, etc., qualifies d’« enfantins », d’« affectueux » ou de « familiers » dans les dictionnaires, connaissent surtout des emplois nus, c’est-a-dire sans determinant. Ces emplois nus sont tres diversifies, puisque ces noms de parente n’exigent de determination ni dans leurs emplois situationnels ni dans leurs emplois anaphoriques. Papa designera ainsi, selon le contexte, « mon pere », « ton pere », « son pere » ou meme « le pere (d’une famille) ». Une etude plus precise des emplois anaphoriques de papa, maman, etc. – de leurs emplois nus comme de leurs emplois avec un determinant possessif ou un article defini – nous permettra de souligner les particularites de ces noms de parente, particularites qui ne sont pas seulement de l’ordre des variations suggerees par les etiquettes d’« enfantins », d’« affectueux » ou de « familiers ».