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La machine à dire beaucoup : mécanique du fait divers chez Valère Novarina
L’article s’interesse a l’ecriture du fait divers dans trois pieces de Valere Novarina : La Scene (2003), L’Acte inconnu (2007) et Le Vrai Sang (2011). Chacune de ces pieces est le lieu d’un jeu avec les codes du genre fait-diversier, nettement perceptible dans les interventions de « La Machine a dire beaucoup », personnage qui apparait comme un relais du discours journalistique. Notre etude s’attache a mettre en evidence, par une approche lexicale, syntaxique et enonciative, ce que la reprise subversive de V. Novarina entend reveler du fait divers, et de son traitement mediatique contemporain. In fine, il s’agit pour le dramaturge de renverser, par un effet comique de surcharge, la paralysie et l’asphyxie de « l’empire de la Communication », afin de substituer au discours mediatique desincarne une exploration sensible des possibles du verbe.