{"title":"La traduction-fiction chez Nicole Brossard","authors":"A. Vannini","doi":"10.4000/recherchestravaux.1728","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Et si au fond toute traduction n’etait qu’une fiction ? Voici l’hypothese, autrement dit le point de depart, auquel nous conduisent la reflexion et la creation — une creation jamais disjointe de la reflexion — de la poete quebecoise Nicole Brossard. L'auteure a en effet experimente dans sa fiction romanesque — en particulier avec le roman Le Desert mauve (1987) — une ecriture comme traduction du francais au francais, d’une langue a la meme langue. Cet article tâche de comprendre la signification d’une telle operation : s’agit-il d’un exercice simplement ludique ou bien ce roman nous offre-t-il une matiere pour penser differemment la traduction et notre rapport a la langue ?","PeriodicalId":429136,"journal":{"name":"Recherches & travaux","volume":"12 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches & travaux","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/recherchestravaux.1728","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Et si au fond toute traduction n’etait qu’une fiction ? Voici l’hypothese, autrement dit le point de depart, auquel nous conduisent la reflexion et la creation — une creation jamais disjointe de la reflexion — de la poete quebecoise Nicole Brossard. L'auteure a en effet experimente dans sa fiction romanesque — en particulier avec le roman Le Desert mauve (1987) — une ecriture comme traduction du francais au francais, d’une langue a la meme langue. Cet article tâche de comprendre la signification d’une telle operation : s’agit-il d’un exercice simplement ludique ou bien ce roman nous offre-t-il une matiere pour penser differemment la traduction et notre rapport a la langue ?