{"title":"大屏幕图像恢复-特殊的电影格式","authors":"Valérie Peseux","doi":"10.51257/a-v1-te5672","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les procedes du « cinema traditionnel » (ensemble des procedes, habituellement employes et normalises, permettant d’enregistrer photographiquement et de projeter des vues animees) ont ete exposes dans l’article precedent Restitution d’images sur grand ecran- Cinema traditionnel . Les differents formats du cinema « professionnel » (35 mm, Scope, formats panoramiques, Super 35, 70 mm) et du cinema « substandard » (8 mm, Super 8, 9,5 mm, 16 mm, Super 16, 17,5 mm) ont ete decrits, et l’evolution technique du numerique abordee. Dans cette deuxieme partie, nous consacrons essentiellement notre propos aux procedes du cinema a grand spectacle . Rappelons que la notion de cinema a grand spectacle est employee ici en tant que volonte de creer un effet sensationnel qui amplifie la projection et le sujet du film, alors qu’habituellement, elle s’entend avec le deploiement de moyens financiers particuliers pour donner a voir une mise en scene fastueuse ou se pressent figurants et vedettes. Les formats speciaux (formats et procedes du cinema non traditionnel) regroupent a la fois les formats larges et les procedes panoramiques, hemispheriques, circulaires, stereoscopiques, dynamiques et olfactifs. Recherches depuis la naissance du cinematographe (1895), ils ont ete concus afin de parvenir a une representation cinematographique saisissante de « realite », au moyen d’images gigantesques ou tridimensionnelles, de sons multiples, ou de conception de salles et d’ecrans originaux. L’impression de realite specifique au cinema se manifeste principalement par l’illusion du mouvement et de la profondeur. Les formats speciaux tendent a reproduire, quant a eux, une image « plus vraie que nature ». Cette recherche se refere en general aux cineastes qui subordonnent la representation filmique a la restitution la plus fidele possible d’une supposee verite, mais qui s’eloigne en fait des conventions du cinema traditionnel [1]. Notre volonte a present est de decrire les inventions et les innovations developpees, pour certaines, au cours de l’Histoire. Cependant, pour des raisons de complexite technique et d’informations non exhaustives, les procedes du cinema en relief et ceux du cinema olfactif ne seront pas cites. Ils meriteraient pourtant un approfondissement dans un article a lui seul. Ainsi, les formats speciaux, tant au stade de prototypes qu’a celui des produits commercialises, seront presentes et leurs principes explicites. Les imperatifs d’ordre technique, esthetique et physiologique seront egalement abordes pour considerer les atouts et les handicaps de ces techniques. Le sommaire de notre etude temoigne de la richesse creative et de la volonte originelle des inventeurs, artistes et promoteurs de concevoir des dispositifs novateurs s’appliquant a reproduire au cinema les sens du spectateur, cela afin de le placer « au cœur de l’image ». Ces procedes supposent cependant une mecanique complexe et des choix optiques et de sources de lumiere adaptes. L’objectif essentiel de cet article, qui a vocation a etre un outil de travail et de decision appreciable, est de fournir au lecteur (technicien, ingenieur, entrepreneur de spectacle, projectionniste, directeur de salle, universitaire ou etudiant) des informations lui permettant de faire un etat des lieux rapide sur les tentatives, au fil de l’Histoire, en matiere de « cinema a grand spectacle ». A l’origine de nombreux procedes, le 70 mm est le format cle de la societe canadienne Imax Corporation, leader sur le marche de l’ecran large avec l’Imax (projection sur ecran geant plat) et l’Omnimax (projection sur ecran geant hemispherique). De nos jours, la France accueille deux sites ou ces projections sont a l’honneur : la Planete Futuroscope a Poitiers et la Geode a la Cite des sciences et de l’industrie de la Villette a Paris. Reflets des « techniques de l’avenir » (pour certains), ils symbolisent la tendance actuelle au grand ecran. Nota : L’auteur tient a remercier les personnes suivantes, pour l’aide qu’elles lui ont apportee dans la realisation de ce document : Jean‐Luc Audy, Marie-Pierre Frere et Patrice Juin de la Planete Futuroscope ; Jean‐Luc Jacques et Corinne Licoppe de la Geode.","PeriodicalId":118075,"journal":{"name":"Le traitement du signal et ses applications","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2015-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Restitution d’images sur grand écran - Formats cinématographiques spéciaux\",\"authors\":\"Valérie Peseux\",\"doi\":\"10.51257/a-v1-te5672\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Les procedes du « cinema traditionnel » (ensemble des procedes, habituellement employes et normalises, permettant d’enregistrer photographiquement et de projeter des vues animees) ont ete exposes dans l’article precedent Restitution d’images sur grand ecran- Cinema traditionnel . 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Restitution d’images sur grand écran - Formats cinématographiques spéciaux
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