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De Napoléon aux Restaurations : les pouvoirs face aux crises frumentaires dans le Midi français et le Nord de l’Italie (1811-1817)
De Napoléon aux Restaurations. Les pouvoirs face aux crises frumentaires dans le Midi français et le Nord de l’Italie (1811-1817) – Malgré la libéralisation des circuits d’approvisionnement en céréales et en pain inaugurée dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, le système napoléonien a appréhendé les crises frumentaires en « retrouvant » la voie dirigiste, et en s’appropriant les fonctions nourricières et protectrices de l’ancienne monarchie. Les effets concrets du « Maximum de 1812 » dans le Midi de la France, dans l’Italie départementalisée du Grand Empire et dans le Regno d'Italia avaient pourtant été jugés très mitigés. Ils avaient suscité jusque dans la haute administration certaines résistances. Les États ayant succédé à la domination napoléonienne, c’est-à-dire la monarchie des Savoie, le royaume lombard-vénitien des Habsbourg, ou encore le grand-duché de Toscane et les États pontificaux, ont eu rapidement à faire face à la grave crise économique de 1816-1817. Non sans tenter de se réapproprier leurs anciennes prérogatives de protection et non sans quelques gestes de munificence dûment publicisés : néanmoins, ils ont fait acte d’adhésion au credo du libre commerce et se sont efforcés d’y être fidèles, pour promouvoir une relation modernisée entre État et société.