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Prévalence de la thyroïdite auto-immune dans la population adulte de la ville d’Oran
La prévalence de la thyroïdite auto-immune a significativement augmenté ces dernières années, des études incriminent la hausse de l’apport iodé résultant des programmes de prophylaxie iodée adoptés par de nombreux pays dont l’Algérie. L’objectif de ce travail est d’estimer la prévalence de la thyroïdite auto-immune et d’évaluer le statut iodé de la population. Étude transversale, menée en 2018, auprès des ménages de la ville d’Oran, ayant concerné les sujets de 18 ans et plus. Les participants ont bénéficié d’un dosage plasmatique de la TSHus, FT4, anti-TPO, anti-Tg et thyroglobuline, d’un dosage de l’iodurie et d’une échographie thyroïdienne. Un échantillon de sel a été recueilli dans chaque ménage pour déterminer sa teneur en iode. Sur les 507 sujets inclus, la prévalence globale de la thyroïdite auto-immune, définie par la positivité des anticorps antithyroïdiens avec hypo-échogénicité diffuse de la glande, est de 17 % (18,7 % chez les femmes et 8,2 % chez les hommes, p = 0,02). Parmi les sujets atteints de thyroïdite auto-immune, 39,5 % étaient en hypothyroïdie. L’évaluation du statut iodé retrouve une médiane d’iodurie de 131,8 μg/l, une proportion de 83 % des sujets dont l’iodurie est > 100 μg/l. La proportion des ménages consommant du sel iodé selon l’OMS (≥ 15 ppm) est de 82 %. Notre étude retrouve une prévalence élevée de la thyroïdite auto-immune. L’amélioration du statut iodé se révèle comme facteur important dans l’induction de l’auto-immunité thyroïdienne en particulier chez les sujets précédemment exposés à une carence iodée.