{"title":"记录加来的斗争","authors":"Maël Galisson, Mathilde Pette","doi":"10.3917/pld.137.0046","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"À Calais, de quoi se souvient-on après plus de trente années de fermeture de la frontière franco-britannique ? Face à la politique de « table rase » des autorités soucieuses d’invisibiliser la présence des personnes exilées, la reconstitution d’une histoire militante et politique de cet espace frontalier s’impose peu à peu comme un mode d’action militante à part entière. La lutte s’engage aussi sur le terrain mémoriel pour produire un récit collectif solidaire, alternatif à la représentation sécuritaire de ce territoire.","PeriodicalId":500569,"journal":{"name":"Plein droit","volume":"34 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-07-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Garder trace des luttes à Calais\",\"authors\":\"Maël Galisson, Mathilde Pette\",\"doi\":\"10.3917/pld.137.0046\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"À Calais, de quoi se souvient-on après plus de trente années de fermeture de la frontière franco-britannique ? Face à la politique de « table rase » des autorités soucieuses d’invisibiliser la présence des personnes exilées, la reconstitution d’une histoire militante et politique de cet espace frontalier s’impose peu à peu comme un mode d’action militante à part entière. La lutte s’engage aussi sur le terrain mémoriel pour produire un récit collectif solidaire, alternatif à la représentation sécuritaire de ce territoire.\",\"PeriodicalId\":500569,\"journal\":{\"name\":\"Plein droit\",\"volume\":\"34 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2023-07-27\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Plein droit\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3917/pld.137.0046\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Plein droit","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/pld.137.0046","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
À Calais, de quoi se souvient-on après plus de trente années de fermeture de la frontière franco-britannique ? Face à la politique de « table rase » des autorités soucieuses d’invisibiliser la présence des personnes exilées, la reconstitution d’une histoire militante et politique de cet espace frontalier s’impose peu à peu comme un mode d’action militante à part entière. La lutte s’engage aussi sur le terrain mémoriel pour produire un récit collectif solidaire, alternatif à la représentation sécuritaire de ce territoire.