Amélie Barbier-Gauchard, Francesco De Palma, Thierry Betti
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Nous évaluons l’impact du pouvoir de négociation des syndicats sur l’inflation et l’emploi dans le cadre d’un modèle de contrat optimal à la Mac Donald & Solow [1981]. Nous considérons un jeu à la Stackelberg entre la banque centrale et les partenaires sociaux (entreprises et syndicats). Les entreprises et les syndicats négocient l’emploi et le salaire nominal, tandis que la banque centrale, qui joue le rôle de leader , fixe le taux d’inflation. Nous montrons qu’une diminution du pouvoir de négociation des syndicats tend à réduire le salaire nominal et l’emploi. Dans un tel contexte de banque centrale leader , la politique monétaire optimale consiste à augmenter le taux d’inflation optimal afin d’éviter une hausse du chômage. De plus, nous démontrons que l’augmentation du taux d’inflation optimal a des effets plus importants lorsque la banque centrale est faiblement conservatrice. Ces résultats plaident en faveur d’une réduction du conservatisme de la banque centrale pour compenser l’impact macroéconomique de la baisse du pouvoir de négociation des syndicats. Classification JEL : E02, E24, E52, E58, J51