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L’ombre de la peur et les premières émotions de bébé
L’émotion serait-elle la langue natale de l’enfance ? Depuis ces « années profondes » où tout n’est qu’« expérience des sens, impressions heureuses et affection profonde », comme le poétisait Baudelaire, ne demeurons-nous pas à jamais des « Homo sentiens » ? Le bébé, aux aubes naissantes, s’efforce de rendre l’absurde cohérent, l’étranger familier, et le monde habitable. C’est qu’assurément il désire avant tout l’habiter. Avec ceux qui l’ont appelé à la vie. Et qui, à chaque jour, s’émeuvent de sa présence.