社论

IF 0.8 Q4 UROLOGY & NEPHROLOGY Urological Science Pub Date : 2022-07-01 DOI:10.4103/uros.uros_81_22
Y. Chuang
{"title":"社论","authors":"Y. Chuang","doi":"10.4103/uros.uros_81_22","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les fruits et légumes participent de plus en plus aux campagnes de sensibilisation, de prévention et de publicité à destination des consommateurs en raison de leurs effets bénéfiques sur la santé. Si les études épidémiologiques sont formelles (régime crétois et paradoxe français à l’appui), les mécanismes scientifiques sous-jacents sont toujours aussi difficiles et délicats à démonter et à expliquer. Les industriels de l’agroalimentaire en profitent pour mettre en avant leurs jus de fruits survitaminés, leurs laitages parfumés et leurs soupes traditionnelles mijotées, et les producteurs se plaignent toujours d’une baisse de la consommation des produits frais, et de leurs revenus. Les scientifiques présents à la 7e conférence EGEA 2015à Milan, en juin dernier1, n’y peuvent rien : l’écart se creuse toujours entre la perception des fruits et des légumes par les consommateurs, et la réalité économique et sanitaire de la filière. La bonne image et la valeur-santé des fruits et légumes profite aux produits transformés, plus faciles d’accès, à préparer, occasionnant moins de perte et de gaspillage pour le consommateur, tandis que les fruits et légumes frais sont considérés comme chers et périssables. Les politiques publiques dans le monde entier se sont emparées du problème, pour encourager la consommation des produits frais et tenter de contrecarrer la montée des maladies non-communicables (NCD) liées aux carences, aux déséquilibres nutritionnels et à l’obésité. Il est différent de traiter les personnes individuellement (cas de la médecine) et de s’adresser à des populations tout-entières. Or la valeur santé des aliments concerne non-pas un individu isolé, mais toute sa descendance. La recherche à cependant mis en évidence des résultats significatifs : la réduction des NCD par une consommation de fruits et légumes variés, mais aussi par une moindre consommation de viande rouge et transformée (charcuterie) ; et cette tendance est nettement marquée chez les enfants dont la mère a suivi un régime alimentaire de ce type durant sa grossesse. Le plus étonnant dans les études scientifiques récentes sur les effets des fruits et des légumes, c’est leur degré de complexité à mesure que les outils analytiques s’affinent. Tel est le message-clé délivré par le Pr. Yves Desjardins (Université Laval, Québec) à la conférence InnoHort d’Avignon, en juin toujours2. L’impact du changement climatique et du système de culture (conventionnel, raisonné, intégré, biologique . . .) sur la composition nutritionnelle des fruits est déjà ardu à appréhender. Il n’est rien, selon lui, en comparaison de la complexité liée à l’environnement microbiologique digestif de chaque individu, qui détermine la biodisponibilité et l’efficacité biologique de tel ou tel composant nutritionnel dans le corps humain. Dans ces deux conférences, il a été dit et répété que des descripteurs biochimiques des fruits ou des légumes ne sont pas toujours directement liés à des effets sur la santé humaine. D’abord parce que les techniques d’extraction actuelles ont un rendement de 20 à 30 % seulement du total des micronutriments existant dans ces produits, les polyphénols en particulier. Ensuite parce que l’on connait encore mal les facteurs de régulation (chez les plantes) et le mode d’action (chez l’homme) de ces composés, en particulier les liens entre biodisponibilité et efficacité. Ceci doit inciter les chercheurs à davantage explorer les effets génétiques, agronomiques et environnementaux lors de l’élaboration des produits, et à s’interroger sur les interactions plante-homme que ce soit dans la construction de modèles agro-économiques ou dans l’élaboration de régimes alimentaires durables. Les deux conférences ont ainsi lancé un nouveau défi à la recherche sur les fruits et les légumes, celui d’une « nutrition écologique ».","PeriodicalId":23449,"journal":{"name":"Urological Science","volume":"33 1","pages":"99 - 100"},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2022-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Editorial\",\"authors\":\"Y. 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摘要

水果和蔬菜由于其有益健康的作用,越来越多地参与提高认识、预防和消费者宣传运动。虽然流行病学研究是正式的(克里特饮食和法国悖论支持),但潜在的科学机制仍然难以分解和解释。农业食品制造商正在利用这一机会推广他们的过饱和果汁、芳香乳制品和传统炖汤,生产商仍在抱怨新鲜农产品的消费和收入下降。去年6月在米兰举行的2015年第七届EGEA大会上,科学家们对此无能为力:消费者对水果和蔬菜的看法与该行业的经济和健康现实之间的差距仍在扩大。水果和蔬菜的良好形象和健康价值有利于加工产品,更容易获得和准备,减少消费者的损失和浪费,而新鲜水果和蔬菜被认为是昂贵和易腐的。世界各地的公共政策已经解决了这一问题,鼓励新鲜农产品的消费,并试图阻止与营养不足、营养失衡和肥胖相关的非传染性疾病(NCD)的上升。这不同于单独治疗个体(医学案例)和针对整个人群。然而,食物的健康价值不在于单个个体,而在于其所有后代。然而,研究表明了显著的结果:通过食用各种水果和蔬菜,减少了NCD,但也减少了红肉和加工肉(冷切)的消费;这一趋势在母亲在怀孕期间遵循这种饮食的儿童中非常明显。最近关于水果和蔬菜影响的科学研究中最令人惊讶的是,随着分析工具的完善,它们的复杂性程度。这是Yves Desjardins教授(魁北克拉瓦尔大学)在6月2日于阿维尼翁举行的Innohort会议上传达的关键信息。气候变化和种植系统(传统、合理、综合、有机等)对水果营养成分的影响已经很难理解。他认为,与每个个体消化微生物环境的复杂性相比,没有什么能决定人体内特定营养成分的生物利用度和生物功效。在这两次讲座中,有人反复指出,水果或蔬菜的生化描述符并不总是与对人类健康的影响直接相关。首先,因为目前的提取技术仅产生这些产品中存在的微量营养素总量的20%至30%,特别是多酚。其次,因为对这些化合物的调节因子(在植物中)和作用模式(在人类中)仍知之甚少,特别是生物利用度和有效性之间的联系。这应鼓励研究人员在产品开发过程中进一步探索遗传、农艺和环境影响,并在构建农业经济模型或制定可持续饮食时探索植物-人类相互作用。这两次会议为水果和蔬菜研究提出了新的挑战,即“生态营养”。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
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Editorial
Les fruits et légumes participent de plus en plus aux campagnes de sensibilisation, de prévention et de publicité à destination des consommateurs en raison de leurs effets bénéfiques sur la santé. Si les études épidémiologiques sont formelles (régime crétois et paradoxe français à l’appui), les mécanismes scientifiques sous-jacents sont toujours aussi difficiles et délicats à démonter et à expliquer. Les industriels de l’agroalimentaire en profitent pour mettre en avant leurs jus de fruits survitaminés, leurs laitages parfumés et leurs soupes traditionnelles mijotées, et les producteurs se plaignent toujours d’une baisse de la consommation des produits frais, et de leurs revenus. Les scientifiques présents à la 7e conférence EGEA 2015à Milan, en juin dernier1, n’y peuvent rien : l’écart se creuse toujours entre la perception des fruits et des légumes par les consommateurs, et la réalité économique et sanitaire de la filière. La bonne image et la valeur-santé des fruits et légumes profite aux produits transformés, plus faciles d’accès, à préparer, occasionnant moins de perte et de gaspillage pour le consommateur, tandis que les fruits et légumes frais sont considérés comme chers et périssables. Les politiques publiques dans le monde entier se sont emparées du problème, pour encourager la consommation des produits frais et tenter de contrecarrer la montée des maladies non-communicables (NCD) liées aux carences, aux déséquilibres nutritionnels et à l’obésité. Il est différent de traiter les personnes individuellement (cas de la médecine) et de s’adresser à des populations tout-entières. Or la valeur santé des aliments concerne non-pas un individu isolé, mais toute sa descendance. La recherche à cependant mis en évidence des résultats significatifs : la réduction des NCD par une consommation de fruits et légumes variés, mais aussi par une moindre consommation de viande rouge et transformée (charcuterie) ; et cette tendance est nettement marquée chez les enfants dont la mère a suivi un régime alimentaire de ce type durant sa grossesse. Le plus étonnant dans les études scientifiques récentes sur les effets des fruits et des légumes, c’est leur degré de complexité à mesure que les outils analytiques s’affinent. Tel est le message-clé délivré par le Pr. Yves Desjardins (Université Laval, Québec) à la conférence InnoHort d’Avignon, en juin toujours2. L’impact du changement climatique et du système de culture (conventionnel, raisonné, intégré, biologique . . .) sur la composition nutritionnelle des fruits est déjà ardu à appréhender. Il n’est rien, selon lui, en comparaison de la complexité liée à l’environnement microbiologique digestif de chaque individu, qui détermine la biodisponibilité et l’efficacité biologique de tel ou tel composant nutritionnel dans le corps humain. Dans ces deux conférences, il a été dit et répété que des descripteurs biochimiques des fruits ou des légumes ne sont pas toujours directement liés à des effets sur la santé humaine. D’abord parce que les techniques d’extraction actuelles ont un rendement de 20 à 30 % seulement du total des micronutriments existant dans ces produits, les polyphénols en particulier. Ensuite parce que l’on connait encore mal les facteurs de régulation (chez les plantes) et le mode d’action (chez l’homme) de ces composés, en particulier les liens entre biodisponibilité et efficacité. Ceci doit inciter les chercheurs à davantage explorer les effets génétiques, agronomiques et environnementaux lors de l’élaboration des produits, et à s’interroger sur les interactions plante-homme que ce soit dans la construction de modèles agro-économiques ou dans l’élaboration de régimes alimentaires durables. Les deux conférences ont ainsi lancé un nouveau défi à la recherche sur les fruits et les légumes, celui d’une « nutrition écologique ».
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Clinical guidelines of patient-centered bladder management of neurogenic lower urinary tract dysfunction due to chronic spinal cord injury – Part 3: Surgical treatment in chronic spinal cord injured patients Collecting duct carcinoma of the kidney: Clinicopathological profile and outcomes “Rule of Five” in Ureteral Dilatation and its Role in Ureteral Access Sheath Placement during Retrograde Intrarenal Surgery Testicular tumor patients presented with scrotal violation-nonstandard surgical approach and its survival rate Level of scientific evidence underlying recommendations arising from the functional urology guidelines
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