Reputation or interaction: What determines cooperation on economic sanctions?

Abstract This article studies cooperation on multilateral economic sanctions. Despite low effectiveness and sanction-busting, multilateral economic sanctions are a popular tool of foreign policy. We explore an instrumental approach to sanctions and develop a game theory framework where sender states face a collective action problem when coordinating multilateral coercion. We indicate that cooperation can be achieved through repeated interactions and reputation. We test empirically the two mechanisms with the TIES data on economic sanctions and adherence to past sanction regimes and the Correlates of War data on membership in International Organizations. Our results indicate that reputation is a strong predictor of cooperation on multilateral economic coercion. The effect of repeated interaction appears conditional on reputation; states with poor reputation positively mediate its effect through repeated interaction. Este artículo analiza la cooperación en materia de sanciones económicas multilaterales. A pesar de la escasa eficacia y de la violación de las sanciones, las sanciones económicas multilaterales son una herramienta popular de la política exterior. Exploramos un enfoque decisivo de las sanciones y desarrollamos un marco de teoría del juego en el que los Estados de origen se enfrentan a un problema de acción colectiva cuando coordinan la coerción multilateral. Indicamos que la cooperación puede lograrse mediante repetidas interacciones y mediante la reputación. Comprobamos empíricamente los dos mecanismos con los datos sobre la amenaza y la imposición de sanciones económicas (TIES, por su sigla en inglés), así como la adhesión a regímenes sancionadores anteriores y los datos del proyecto Correlates of War sobre la pertenencia a organizaciones internacionales. Nuestros resultados indican que la reputación es un fuerte predictor de la cooperación en materia de coerción económica multilateral. El efecto de la interacción repetida se ve condicionado por la reputación; los Estados con mala reputación median positivamente su efecto a través de la interacción repetida. Le présent article s’intéresse à la coopération dans le cadre de sanctions économiques multilatérales. Malgré qu’elles soient peu efficaces et souvent violées, les sanctions économiques multilatérales restent un outil largement utilisé en politique étrangère. Nous nous intéressons à l’approche instrumentale des sanctions et développons un cadre de théorie des jeux dans lequel les États exportateurs sont confrontés au problème de l’action collective lors de la coordination de coercition multilatérale. Selon nous, la coopération est possible au moyen d’interactions répétées et grâce à la réputation. Nous testons empiriquement ces deux mécanismes à l’aide des données TIES sur les sanctions économiques et le respect des régimes de sanctions imposés par le passé, mais aussi des données du projet Correlates of War sur l’adhésion aux organisations internationales. Nos résultats indiquent que la réputation constitue un indicateur important de coopération en matière de coercition économique multilatérale. L’effet des interactions répétées semble dépendre de la réputation. En effet, les États jouissant d’une moins bonne réputation en atténuent les effets grâce aux interactions répétées.