{"title":"走出危机:下一步是什么?","authors":"Jorge Sousa, M. Alberio","doi":"10.29173/cjnser.2020v11n1a380","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"printemps de la Revue canadienne de recherche sur les OBNL et l’économie sociale (ANSERJ). Dire que ces derniers mois ont été difficiles serait un euphémisme. À la mi-mars, on a commencé à nous dire de rester à l’écart les uns des autres, tant physiquement que socialement. Des bancs et des terrains de jeux ont été cloisonnés pour empêcher qu’ils soient utilisés. Les activités scolaires et universitaires ainsi que la plupart des activités sociales et économiques ont subitement cessé. La distanciation sociale et physique a été une conséquence négative de la réponse à la pandémie, mais cette distanciation nous a également rappelé l’importance d’un sentiment d’appartenance collective dans toute période de distanciation forcée ou de crise. L’État et la politique, ils ont émergé, du moins en apparence, comme des acteurs centraux durant cette crise. En effet, à tous les niveaux, les autorités et les gouvernements ont joué, du moins dans les médias, un rôle fondamental dans la gestion de la crise et ce plus que lors de n’importe quel autre événement récent. Pendant plus de trois mois, nous avons assisté à des points de presse quotidiens de la part de nos gouvernements (fédéral, provincial et municipal) qui, à chaque fois, nous indiquaient qui avait le droit de sortir, ainsi qu’où et comment sortir (avec ou sans masque). Cette pandémie a également lancé un débat sur la démocratie et ses limites. Des universitaires et des journalistes ont proposé des réflexions inspirées d’auteurs tels que Foucault, Welcome to the spring issue of ANSERJ! To say that it has been a challenging few months is quite the understatement. Earlier in the year, we were told to stay away from each other, both physically and socially. Benches and playgrounds were taped off to keep people out. Schools, universities and in general most social and economic activities suddenly stopped. The necessity and reality of distancing socially and physically were a negative consequence of the response to the pandemic, but they reminded us of the importance of belonging to something in periods of forced separation or crisis. As in no other recent crisis, political leaders and governments at every level took on a fundamental role, at least in the media. For over three months, we received daily press releases from government (federal, provincial and municipal) telling us who could go out (with or without a mask), as well as where and how. This situation brought us to a debate over democracy and its boundaries. Scholars and journalists have re-proposed ideas from such authors as Foucault on agency, inscription and control. Other scholars such as Adam Tooze (2020) have affirmed how the State has started playing a more consolatory role, since this demand for a lockdown came mainly from the bottom, namely from the people who saw a risk in being exposed to the virus. (Spring / Printemps 2020)","PeriodicalId":42673,"journal":{"name":"Canadian Journal of Nonprofit and Social Economy Research","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2020-07-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"3","resultStr":"{\"title\":\"Coming Out from a Crisis: What Next?\",\"authors\":\"Jorge Sousa, M. Alberio\",\"doi\":\"10.29173/cjnser.2020v11n1a380\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"printemps de la Revue canadienne de recherche sur les OBNL et l’économie sociale (ANSERJ). Dire que ces derniers mois ont été difficiles serait un euphémisme. 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