Lénaïs Maskens, Louise-Amélie Cougnon, Sophie Roekhaut, Cédrick Fairon
{"title":"新媒体和拼写。无能或多重能力","authors":"Lénaïs Maskens, Louise-Amélie Cougnon, Sophie Roekhaut, Cédrick Fairon","doi":"10.4000/DISCOURS.9020","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La presente etude s’interesse a l’existence d’une pluricompetence qui permettrait aux utilisateurs de nouveaux medias de communication de passer de l’ecrit traditionnel a la CEMO (communication ecrite mediee par ordinateur) de la meme facon qu’ils changent de registre. Nous avons recolte les productions ecrites de jeunes de 14 a 15 ans a travers deux supports (electronique / papier) et dans trois situations de communication (dictee, activite en classe, Facebook) afin d’etudier l’influence de ces variables sur la gestion de l’orthographe. Les resultats aux dictees indiquent un niveau relativement bas (une erreur tous les 5 ou 6 mots) avec une majorite d’erreurs grammaticales, ce qui est conforme aux etudes precedemment menees sur le sujet. L’observation des unites communes aux trois corpus montre que l’on retrouve la forme graphique standard dans au moins un des corpus (sinon plusieurs), et ce, chez tous les eleves. Le meme type d’analyse d’unites communes menee sur le corpus Facebook uniquement montre que la forme standard est maitrisee dans un grand nombre de cas (88 % des formes) par les eleves. Enfin, nous observons que la palette de variantes graphiques utilisee dans les conversations Facebook est assez limitee (principalement abreviations, smileys et caracteres echos) et que le taux de compression des formes est assez faible, indiquant que la plupart des formes sont respectees dans leur totalite ou reduites d’un seul caractere.","PeriodicalId":51977,"journal":{"name":"Discours-Revue de Linguistique Psycholinguistique et Informatique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2015-09-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"5","resultStr":"{\"title\":\"Nouveaux médias et orthographe. Incompétence ou pluricompétence\",\"authors\":\"Lénaïs Maskens, Louise-Amélie Cougnon, Sophie Roekhaut, Cédrick Fairon\",\"doi\":\"10.4000/DISCOURS.9020\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"La presente etude s’interesse a l’existence d’une pluricompetence qui permettrait aux utilisateurs de nouveaux medias de communication de passer de l’ecrit traditionnel a la CEMO (communication ecrite mediee par ordinateur) de la meme facon qu’ils changent de registre. Nous avons recolte les productions ecrites de jeunes de 14 a 15 ans a travers deux supports (electronique / papier) et dans trois situations de communication (dictee, activite en classe, Facebook) afin d’etudier l’influence de ces variables sur la gestion de l’orthographe. Les resultats aux dictees indiquent un niveau relativement bas (une erreur tous les 5 ou 6 mots) avec une majorite d’erreurs grammaticales, ce qui est conforme aux etudes precedemment menees sur le sujet. L’observation des unites communes aux trois corpus montre que l’on retrouve la forme graphique standard dans au moins un des corpus (sinon plusieurs), et ce, chez tous les eleves. Le meme type d’analyse d’unites communes menee sur le corpus Facebook uniquement montre que la forme standard est maitrisee dans un grand nombre de cas (88 % des formes) par les eleves. Enfin, nous observons que la palette de variantes graphiques utilisee dans les conversations Facebook est assez limitee (principalement abreviations, smileys et caracteres echos) et que le taux de compression des formes est assez faible, indiquant que la plupart des formes sont respectees dans leur totalite ou reduites d’un seul caractere.\",\"PeriodicalId\":51977,\"journal\":{\"name\":\"Discours-Revue de Linguistique Psycholinguistique et Informatique\",\"volume\":null,\"pages\":null},\"PeriodicalIF\":0.5000,\"publicationDate\":\"2015-09-09\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"5\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Discours-Revue de Linguistique Psycholinguistique et Informatique\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.4000/DISCOURS.9020\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q3\",\"JCRName\":\"LINGUISTICS\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Discours-Revue de Linguistique Psycholinguistique et Informatique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/DISCOURS.9020","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"LINGUISTICS","Score":null,"Total":0}
Nouveaux médias et orthographe. Incompétence ou pluricompétence
La presente etude s’interesse a l’existence d’une pluricompetence qui permettrait aux utilisateurs de nouveaux medias de communication de passer de l’ecrit traditionnel a la CEMO (communication ecrite mediee par ordinateur) de la meme facon qu’ils changent de registre. Nous avons recolte les productions ecrites de jeunes de 14 a 15 ans a travers deux supports (electronique / papier) et dans trois situations de communication (dictee, activite en classe, Facebook) afin d’etudier l’influence de ces variables sur la gestion de l’orthographe. Les resultats aux dictees indiquent un niveau relativement bas (une erreur tous les 5 ou 6 mots) avec une majorite d’erreurs grammaticales, ce qui est conforme aux etudes precedemment menees sur le sujet. L’observation des unites communes aux trois corpus montre que l’on retrouve la forme graphique standard dans au moins un des corpus (sinon plusieurs), et ce, chez tous les eleves. Le meme type d’analyse d’unites communes menee sur le corpus Facebook uniquement montre que la forme standard est maitrisee dans un grand nombre de cas (88 % des formes) par les eleves. Enfin, nous observons que la palette de variantes graphiques utilisee dans les conversations Facebook est assez limitee (principalement abreviations, smileys et caracteres echos) et que le taux de compression des formes est assez faible, indiquant que la plupart des formes sont respectees dans leur totalite ou reduites d’un seul caractere.