{"title":"“当共产主义路线被阐明时,他们将会爆头”:冷战时期加拿大的反共暴力","authors":"Kassandra Luciuk","doi":"10.52975/llt.2022v90.006","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:This article examines anti-communist political violence in Canada during the early years of the Cold War. It specifically focuses on the Ukrainian Canadian community, one of the country's most politically engaged and divided ethnic groups. While connected to an existing split within the community, acts of violence were largely committed by newly arrived displaced persons who were much more radical than existing anti-communist Ukrainian Canadians. Government and state officials tacitly, and sometimes even explicitly, sided with the perpetrators. This laxity toward the violence reveals how, in the early years of the Cold War, law and justice were mutable and unevenly enforced depending on the political orientation of those involved. In a broader sense, this article adds to an understanding of the multifaceted ways that anti-communism manifested itself in this period to define the acceptable parameters of political consciousness.Résumé:Cet article examine la violence politique anticommuniste au Canada pendant les premières années de la guerre froide. Il se concentre spécifiquement sur la communauté ukrainienne canadienne, l'un des groupes ethniques les plus engagés politiquement et les plus divisés du pays. Bien qu'ils soient liés à une scission existante au sein de la communauté, les actes de violence ont été en grande partie commis par des personnes déplacées nouvellement arrivées qui étaient beaucoup plus radicales que les Ukrainiens canadiens anticommunistes existants. Les représentants du gouvernement et de l'État ont tacitement, et parfois même explicitement, pris le parti des auteurs. Ce laxisme envers la violence révèle comment, dans les premières années de la guerre froide, le droit et la justice étaient variables et appliqués de manière inégale en fonction de l'orientation politique des personnes impliquées. 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摘要
摘要:本文考察了冷战初期加拿大的反共政治暴力。它特别关注乌克兰裔加拿大人社区,这是该国政治参与度最高、分裂程度最高的族群之一。虽然暴力行为与社区内部现有的分裂有关,但暴力行为主要是由新来的流离失所者实施的,他们比现有的反共乌克兰加拿大人激进得多。政府和州政府官员心照不宣地,有时甚至是明确地站在犯罪者一边。这种对暴力的松懈表明,在冷战的早期,法律和司法是如何多变的,并且根据当事人的政治倾向而不均匀地执行。从更广泛的意义上说,这篇文章增加了对反共在这一时期表现出来的多方面方式的理解,以定义政治意识的可接受参数。这篇文章考察了加拿大反共产主义的政治暴力。我将看到集中的乌克兰裔加拿大人的社区组织、族裔群体的组织加上职业组织的组织、政治组织的组织加上职业组织的组织的组织。“我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,我是说,代表政府的那些人,他们的身份是“État不公开”,他们的身份是“même明确”,他们的身份是“Les party des auteurs”。暴力问题包括下列问题:暴力问题、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件、暴力事件。
"They Will Crack Heads When the Communist Line Is Expounded": Anti-Communist Violence in Cold War Canada
Abstract:This article examines anti-communist political violence in Canada during the early years of the Cold War. It specifically focuses on the Ukrainian Canadian community, one of the country's most politically engaged and divided ethnic groups. While connected to an existing split within the community, acts of violence were largely committed by newly arrived displaced persons who were much more radical than existing anti-communist Ukrainian Canadians. Government and state officials tacitly, and sometimes even explicitly, sided with the perpetrators. This laxity toward the violence reveals how, in the early years of the Cold War, law and justice were mutable and unevenly enforced depending on the political orientation of those involved. In a broader sense, this article adds to an understanding of the multifaceted ways that anti-communism manifested itself in this period to define the acceptable parameters of political consciousness.Résumé:Cet article examine la violence politique anticommuniste au Canada pendant les premières années de la guerre froide. Il se concentre spécifiquement sur la communauté ukrainienne canadienne, l'un des groupes ethniques les plus engagés politiquement et les plus divisés du pays. Bien qu'ils soient liés à une scission existante au sein de la communauté, les actes de violence ont été en grande partie commis par des personnes déplacées nouvellement arrivées qui étaient beaucoup plus radicales que les Ukrainiens canadiens anticommunistes existants. Les représentants du gouvernement et de l'État ont tacitement, et parfois même explicitement, pris le parti des auteurs. Ce laxisme envers la violence révèle comment, dans les premières années de la guerre froide, le droit et la justice étaient variables et appliqués de manière inégale en fonction de l'orientation politique des personnes impliquées. Dans un sens plus large, cet article contribue à une compréhension de les manières multiformes dont l'anticommunisme s'est manifesté à cette époque pour définir les paramètres acceptables de la conscience politiques.