{"title":"中央银行偏好的不对称:原因、模型和后果","authors":"Imen Kobbi","doi":"10.1016/j.rgo.2016.09.004","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>Cet article présente une analyse de deux approches théoriques distinctes de la vaste littérature portant sur la modélisation et l’analyse des comportements des autorités monétaires en matière de conduite de la politique monétaire. La première préconise le recours aux fonctions de perte quadratiques symétriques pour la modélisation des préférences de la banque centrale. Cette approche se démarque par la facilité de résolution analytique introduite dans les modèles jugés complexes mais elle peut être désapprouvée vu qu’elle néglige l’incertitude en sous-tenant le principe d’équivalent certain et qu’elle reflète la symétrie des préférences de la Banque centrale envers les déviations des variables objectifs par rapport à leurs cibles. À cet égard, une deuxième approche plus réaliste, apparue à la fin des années 1990, permet d’évincer cette critique. Cette dernière présume l’asymétrie des préférences de la Banque centrale et permet de tenir compte de l’incertitude. Dès lors, le principe d’équivalent certain s’avère inapproprié et le banquier central doit adopter un comportement prudent face à l’incertitude en application du principe de prudence de Brainard (1967) permettant à l’incertitude d’affecter les variables économiques réelles et nominales.</p></div>","PeriodicalId":100861,"journal":{"name":"La Revue Gestion et Organisation","volume":"8 2","pages":"Pages 107-117"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rgo.2016.09.004","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"Asymétrie des préférences de la banque centrale : causes, modélisations et conséquences\",\"authors\":\"Imen Kobbi\",\"doi\":\"10.1016/j.rgo.2016.09.004\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><p>Cet article présente une analyse de deux approches théoriques distinctes de la vaste littérature portant sur la modélisation et l’analyse des comportements des autorités monétaires en matière de conduite de la politique monétaire. La première préconise le recours aux fonctions de perte quadratiques symétriques pour la modélisation des préférences de la banque centrale. Cette approche se démarque par la facilité de résolution analytique introduite dans les modèles jugés complexes mais elle peut être désapprouvée vu qu’elle néglige l’incertitude en sous-tenant le principe d’équivalent certain et qu’elle reflète la symétrie des préférences de la Banque centrale envers les déviations des variables objectifs par rapport à leurs cibles. À cet égard, une deuxième approche plus réaliste, apparue à la fin des années 1990, permet d’évincer cette critique. Cette dernière présume l’asymétrie des préférences de la Banque centrale et permet de tenir compte de l’incertitude. Dès lors, le principe d’équivalent certain s’avère inapproprié et le banquier central doit adopter un comportement prudent face à l’incertitude en application du principe de prudence de Brainard (1967) permettant à l’incertitude d’affecter les variables économiques réelles et nominales.</p></div>\",\"PeriodicalId\":100861,\"journal\":{\"name\":\"La Revue Gestion et Organisation\",\"volume\":\"8 2\",\"pages\":\"Pages 107-117\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2016-09-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rgo.2016.09.004\",\"citationCount\":\"1\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"La Revue Gestion et Organisation\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2214423416300151\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"La Revue Gestion et Organisation","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2214423416300151","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Asymétrie des préférences de la banque centrale : causes, modélisations et conséquences
Cet article présente une analyse de deux approches théoriques distinctes de la vaste littérature portant sur la modélisation et l’analyse des comportements des autorités monétaires en matière de conduite de la politique monétaire. La première préconise le recours aux fonctions de perte quadratiques symétriques pour la modélisation des préférences de la banque centrale. Cette approche se démarque par la facilité de résolution analytique introduite dans les modèles jugés complexes mais elle peut être désapprouvée vu qu’elle néglige l’incertitude en sous-tenant le principe d’équivalent certain et qu’elle reflète la symétrie des préférences de la Banque centrale envers les déviations des variables objectifs par rapport à leurs cibles. À cet égard, une deuxième approche plus réaliste, apparue à la fin des années 1990, permet d’évincer cette critique. Cette dernière présume l’asymétrie des préférences de la Banque centrale et permet de tenir compte de l’incertitude. Dès lors, le principe d’équivalent certain s’avère inapproprié et le banquier central doit adopter un comportement prudent face à l’incertitude en application du principe de prudence de Brainard (1967) permettant à l’incertitude d’affecter les variables économiques réelles et nominales.