{"title":"在新斯科舍省工业博物馆的策划衰变:残余工业化","authors":"Peter McInnis","doi":"10.52975/llt.2023v91.0010","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Nova Scotians understand economic hardships at both the personal and community levels. This is especially true for the residents of Pictou County. With the eclipse of coal, steel, and heavy manufacturing, successive governments looked to tourism to augment an eroding economic base and to commemorate the working lives of Nova Scotians. This article offers an analysis of the initial decision to construct and maintain the Museum of Industry in a region of the province subjected to sequential phases of deindustrialization. The venture, officially opened to regular attendance in 1995, is the largest facility in the province's impressive system of 28 regional museums. The creation of the museum, however, was fraught with uncertainty and narrowly avoided financial collapse and plans to disperse the collection of artifacts. The project was subsequently left straddling an uneasy divide between celebrating industrial heritage and tempering controversies of economic and environmental development. Despite Nova Scotia's proud heritage of worker resistance and union activism, visitors may exit the museum with the ambiguous message that while working lives are often harsh and riven with uncertainty, optimism for the future must prevail. The implication is that the appropriate response is selective anodyne forms of nostalgia, even resignation, but not resentment of the human and environmental costs of deindustrialization.Résumé:Les Néo-Écossais comprennent les difficultés économiques tant au niveau personnel que communautaire. Cela est particulièrement vrai pour les résidents du comté de Pictou. Avec l'éclipse du charbon, de l'acier et de la fabrication lourde, les gouvernements successifs se sont tournés vers le tourisme pour augmenter une base économique en érosion et pour commémorer la vie active des Néo-Écossais. Cet article propose une analyse de la décision initiale de construire et d'entretenir le Musée de l'Industrie dans une région de la province soumise à des phases successives de désindustrialisation. L'entreprise, officiellement ouverte à la fréquentation régulière en 1995, est la plus grande installation de l'impressionnant réseau de 28 musées régionaux de la province. La création du musée, cependant, était semée d'incertitudes et a évité de justesse l'effondrement financier et les plans de dispersion de la collection d'artefacts. Le projet a ensuite été laissé à cheval sur un fossé difficile entre la célébration du patrimoine industriel et la modération des controverses sur le développement économique et environnemental. Malgré le fier héritage de la Nouvelle-Écosse en matière de résistance des travailleurs et d'activisme syndical, les visiteurs peuvent quitter le musée avec le message ambigu que même si les vies professionnelles sont souvent dures et déchirées par l'incertitude, l'optimisme pour l'avenir doit prévaloir. 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Curated Decay: Residual Industrialization at the Nova Scotia Museum of Industry
Abstract:Nova Scotians understand economic hardships at both the personal and community levels. This is especially true for the residents of Pictou County. With the eclipse of coal, steel, and heavy manufacturing, successive governments looked to tourism to augment an eroding economic base and to commemorate the working lives of Nova Scotians. This article offers an analysis of the initial decision to construct and maintain the Museum of Industry in a region of the province subjected to sequential phases of deindustrialization. The venture, officially opened to regular attendance in 1995, is the largest facility in the province's impressive system of 28 regional museums. The creation of the museum, however, was fraught with uncertainty and narrowly avoided financial collapse and plans to disperse the collection of artifacts. The project was subsequently left straddling an uneasy divide between celebrating industrial heritage and tempering controversies of economic and environmental development. Despite Nova Scotia's proud heritage of worker resistance and union activism, visitors may exit the museum with the ambiguous message that while working lives are often harsh and riven with uncertainty, optimism for the future must prevail. The implication is that the appropriate response is selective anodyne forms of nostalgia, even resignation, but not resentment of the human and environmental costs of deindustrialization.Résumé:Les Néo-Écossais comprennent les difficultés économiques tant au niveau personnel que communautaire. Cela est particulièrement vrai pour les résidents du comté de Pictou. Avec l'éclipse du charbon, de l'acier et de la fabrication lourde, les gouvernements successifs se sont tournés vers le tourisme pour augmenter une base économique en érosion et pour commémorer la vie active des Néo-Écossais. Cet article propose une analyse de la décision initiale de construire et d'entretenir le Musée de l'Industrie dans une région de la province soumise à des phases successives de désindustrialisation. L'entreprise, officiellement ouverte à la fréquentation régulière en 1995, est la plus grande installation de l'impressionnant réseau de 28 musées régionaux de la province. La création du musée, cependant, était semée d'incertitudes et a évité de justesse l'effondrement financier et les plans de dispersion de la collection d'artefacts. Le projet a ensuite été laissé à cheval sur un fossé difficile entre la célébration du patrimoine industriel et la modération des controverses sur le développement économique et environnemental. Malgré le fier héritage de la Nouvelle-Écosse en matière de résistance des travailleurs et d'activisme syndical, les visiteurs peuvent quitter le musée avec le message ambigu que même si les vies professionnelles sont souvent dures et déchirées par l'incertitude, l'optimisme pour l'avenir doit prévaloir. L'implication est que la réponse appropriée est des formes anodines sélectives de nostalgie, voire de résignation, mais pas le ressentiment des coûts humains et environnementaux de la désindustrialisation.