{"title":"无家可归的成年人的庇护所康复","authors":"T. Podymow, J. Turnbull, Vela Tadic, Wendy Muckle","doi":"10.17269/CJPH.97.705","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ObjectivesHomelessness is associated with increased hospital costs and length of stay, and medical or surgical conditions are typically complicated by secondary diagnoses of substance abuse or mental illness. Convalescence care to provide timely treatment has not been analyzed. This is a retrospective study of diagnoses and utility of shelter-based convalescence in a cohort of homeless subjects.MethodsA 20-bed shelter-based unit providing up to 3 months stay post hospital discharge, or for treatment of addictions or for those too ill to remain in the general shelter was studied. Charting was by the use of an electronic health record developed for the project. Demographics, reason for admission and outcomes are retrospectively described.Results140 men had 181 admissions from July 2000–April 2003; 23.8% were post hospital discharge, 57.4% were from the general shelter. Average length of stay was 40 days. 83.4% were treated for a medical or surgical condition, 83.6% for psychiatric disease and 29.8% for addictions. Medication adherence was >80% in the majority. During admission, 20% obtained a new health card, 43.6% a new drug card, 89.3% received transportation to appointments, 60% applied for housing and 24.3% obtained housing.ConclusionA shelter-based convalescence unit can provide health care to homeless persons, treat medical and mental illness, ensure adherence to treatment regimes, decrease substance abuse and assist with housing.RésuméObjectifsL’itinérance est associée à des frais d’hospitalisation plus élevés et à une durée d’hospitalisation plus longue, et les troubles médicaux et chirurgicaux sont en général plus compliqués en présence d’un diagnostic secondaire de toxicomanie ou de maladie mentale. Les soins à offrir pendant la convalescence pour traiter ces problèmes en temps utile n’ont pas été analysés. Notre étude rétrospective, fondée sur une cohorte de sans-abri, porte sur les diagnostics des sujets hospitalisés et sur l’utilité d’une convalescence en maison d’hébergement.MéthodeNous avons étudié une maison de 20 lits pouvant héberger pendant trois mois des sansabri sortant de l’hôpital, recevant un traitement en toxicomanie ou trop malades pour séjourner dans un centre d’hébergement ordinaire. La représentation graphique des données a été réalisée à partir d’un dossier médical informatisé mis au point pour le projet. Le profil démographique des sujets, la raison de leur hébergement et son résultat sont décrits rétrospectivement.RésultatsCent quarante hommes ont séjourné 181 fois en maison d’hébergement entre juillet 2000 et avril 2003. De ces hommes, 23,8 % sortaient de l’hôpital et 57,4 % venaient d’un centre d’hébergement ordinaire. Ils ont passé en moyenne 40 jours dans la maison d’hébergement. De ces personnes, 83,4 % ont été traitées pour un trouble médical ou chirurgical, 83,6 % pour une maladie psychiatrique, et 29,8 % pour une toxicomanie. L’observance médicamenteuse a été supérieure à 80 % dans la majorité des cas. Pendant leur séjour, 20 % ont obtenu une nouvelle carte-santé, 43,6 % une nouvelle carte d’assurance-médicaments, 89,3 % ont été transportés à leurs rendez-vous, 60 % ont fait une demande de logement, et 24,3 % ont obtenu un logement.ConclusionUne maison d’hébergement pour les sans-abri en convalescence peut fournir des soins de santé, traiter les troubles médicaux et les maladies mentales, favoriser l’assiduité aux traitements, réduire la toxicomanie et aider ces personnes à trouver un logement.","PeriodicalId":9525,"journal":{"name":"Canadian Journal of Public Health","volume":"58 1","pages":"379-383"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2006-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"22","resultStr":"{\"title\":\"Shelter-based Convalescence for Homeless Adults\",\"authors\":\"T. Podymow, J. Turnbull, Vela Tadic, Wendy Muckle\",\"doi\":\"10.17269/CJPH.97.705\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"ObjectivesHomelessness is associated with increased hospital costs and length of stay, and medical or surgical conditions are typically complicated by secondary diagnoses of substance abuse or mental illness. Convalescence care to provide timely treatment has not been analyzed. This is a retrospective study of diagnoses and utility of shelter-based convalescence in a cohort of homeless subjects.MethodsA 20-bed shelter-based unit providing up to 3 months stay post hospital discharge, or for treatment of addictions or for those too ill to remain in the general shelter was studied. Charting was by the use of an electronic health record developed for the project. Demographics, reason for admission and outcomes are retrospectively described.Results140 men had 181 admissions from July 2000–April 2003; 23.8% were post hospital discharge, 57.4% were from the general shelter. Average length of stay was 40 days. 83.4% were treated for a medical or surgical condition, 83.6% for psychiatric disease and 29.8% for addictions. Medication adherence was >80% in the majority. During admission, 20% obtained a new health card, 43.6% a new drug card, 89.3% received transportation to appointments, 60% applied for housing and 24.3% obtained housing.ConclusionA shelter-based convalescence unit can provide health care to homeless persons, treat medical and mental illness, ensure adherence to treatment regimes, decrease substance abuse and assist with housing.RésuméObjectifsL’itinérance est associée à des frais d’hospitalisation plus élevés et à une durée d’hospitalisation plus longue, et les troubles médicaux et chirurgicaux sont en général plus compliqués en présence d’un diagnostic secondaire de toxicomanie ou de maladie mentale. Les soins à offrir pendant la convalescence pour traiter ces problèmes en temps utile n’ont pas été analysés. Notre étude rétrospective, fondée sur une cohorte de sans-abri, porte sur les diagnostics des sujets hospitalisés et sur l’utilité d’une convalescence en maison d’hébergement.MéthodeNous avons étudié une maison de 20 lits pouvant héberger pendant trois mois des sansabri sortant de l’hôpital, recevant un traitement en toxicomanie ou trop malades pour séjourner dans un centre d’hébergement ordinaire. La représentation graphique des données a été réalisée à partir d’un dossier médical informatisé mis au point pour le projet. Le profil démographique des sujets, la raison de leur hébergement et son résultat sont décrits rétrospectivement.RésultatsCent quarante hommes ont séjourné 181 fois en maison d’hébergement entre juillet 2000 et avril 2003. De ces hommes, 23,8 % sortaient de l’hôpital et 57,4 % venaient d’un centre d’hébergement ordinaire. Ils ont passé en moyenne 40 jours dans la maison d’hébergement. De ces personnes, 83,4 % ont été traitées pour un trouble médical ou chirurgical, 83,6 % pour une maladie psychiatrique, et 29,8 % pour une toxicomanie. L’observance médicamenteuse a été supérieure à 80 % dans la majorité des cas. Pendant leur séjour, 20 % ont obtenu une nouvelle carte-santé, 43,6 % une nouvelle carte d’assurance-médicaments, 89,3 % ont été transportés à leurs rendez-vous, 60 % ont fait une demande de logement, et 24,3 % ont obtenu un logement.ConclusionUne maison d’hébergement pour les sans-abri en convalescence peut fournir des soins de santé, traiter les troubles médicaux et les maladies mentales, favoriser l’assiduité aux traitements, réduire la toxicomanie et aider ces personnes à trouver un logement.\",\"PeriodicalId\":9525,\"journal\":{\"name\":\"Canadian Journal of Public Health\",\"volume\":\"58 1\",\"pages\":\"379-383\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2006-09-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"22\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Canadian Journal of Public Health\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.17269/CJPH.97.705\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Public Health","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.17269/CJPH.97.705","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 22
摘要
无家可归与住院费用和住院时间的增加有关,而药物滥用或精神疾病的二次诊断通常会使医疗或手术条件复杂化。康复护理能否提供及时治疗尚无分析。这是一个回顾性研究的诊断和效用的庇护所为基础的康复在一群无家可归的受试者。方法研究了一个有20张床位的以收容所为基础的单位,提供出院后最多3个月的住宿,或用于治疗成瘾或病情太重而无法留在普通收容所的人。制图使用了为该项目开发的电子健康记录。回顾性描述人口统计学、入院原因和结果。结果2000年7月至2003年4月,140名男性住院181例;23.8%为出院人员,57.4%为普通收容人员。平均住院时间为40天。83.4%的人接受过内科或外科治疗,83.6%的人接受过精神疾病治疗,29.8%的人接受过成瘾治疗。大多数患者的药物依从性>80%。入院期间,20%的人获得了新的健康卡,43.6%的人获得了新的药品卡,89.3%的人获得了前往就诊的交通工具,60%的人申请了住房,24.3%的人获得了住房。结论以收容所为基础的康复单位可以为无家可归者提供医疗保健,治疗医疗和精神疾病,确保遵守治疗制度,减少药物滥用并协助住房。目的:将合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并、合并。因此,我们将为您提供一个待定的康复服务,以解决您的问题。诺练习曲回顾,fondee关于cohorte de sans-abri土耳其宫廷苏尔les诊断des我使住院等苏尔l 'utilite maison d 'hebergement一个恢复期。2008年1月1日,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内,在全国范围内。在一个项目中,有一个项目是关于医学信息的,它是关于医学信息的。关于被试者的概况,关于被试者的概况,关于被试者的概况,关于被试者的概况,关于被试者的概况。2008年6月至2003年4月,在瑞士瑞士瑞士与瑞士瑞士。De des hommes, 23.8% sortainent De l 'hôpital和57.4% venente d 'un centre d ' hsambermanagement ordinaire。我不会在过去的40个小时里,在我的办公室里度过。在个人方面,有83,4%的人患有疾病,有83,6%的人患有精神病,有29.8%的人患有毒理学。观察到的所有数据中,有80%的数据是与大多数数据一致的。悬垂式ssamjous, 20%不使用新卡式ssamdous, 43.6%不使用新卡式sassdous, 89.3%不使用新卡式ssamdous, 60%不使用新卡式ssamdous, 24.3%不使用新卡式ssamdous。结论在康复过程中,采用单因素因素对患者的康复过程进行控制,对患者的康复过程进行控制,对患者的康复过程进行控制,对患者的康复过程进行控制,对患者的康复过程进行控制,对患者的康复过程进行控制。
ObjectivesHomelessness is associated with increased hospital costs and length of stay, and medical or surgical conditions are typically complicated by secondary diagnoses of substance abuse or mental illness. Convalescence care to provide timely treatment has not been analyzed. This is a retrospective study of diagnoses and utility of shelter-based convalescence in a cohort of homeless subjects.MethodsA 20-bed shelter-based unit providing up to 3 months stay post hospital discharge, or for treatment of addictions or for those too ill to remain in the general shelter was studied. Charting was by the use of an electronic health record developed for the project. Demographics, reason for admission and outcomes are retrospectively described.Results140 men had 181 admissions from July 2000–April 2003; 23.8% were post hospital discharge, 57.4% were from the general shelter. Average length of stay was 40 days. 83.4% were treated for a medical or surgical condition, 83.6% for psychiatric disease and 29.8% for addictions. Medication adherence was >80% in the majority. During admission, 20% obtained a new health card, 43.6% a new drug card, 89.3% received transportation to appointments, 60% applied for housing and 24.3% obtained housing.ConclusionA shelter-based convalescence unit can provide health care to homeless persons, treat medical and mental illness, ensure adherence to treatment regimes, decrease substance abuse and assist with housing.RésuméObjectifsL’itinérance est associée à des frais d’hospitalisation plus élevés et à une durée d’hospitalisation plus longue, et les troubles médicaux et chirurgicaux sont en général plus compliqués en présence d’un diagnostic secondaire de toxicomanie ou de maladie mentale. Les soins à offrir pendant la convalescence pour traiter ces problèmes en temps utile n’ont pas été analysés. Notre étude rétrospective, fondée sur une cohorte de sans-abri, porte sur les diagnostics des sujets hospitalisés et sur l’utilité d’une convalescence en maison d’hébergement.MéthodeNous avons étudié une maison de 20 lits pouvant héberger pendant trois mois des sansabri sortant de l’hôpital, recevant un traitement en toxicomanie ou trop malades pour séjourner dans un centre d’hébergement ordinaire. La représentation graphique des données a été réalisée à partir d’un dossier médical informatisé mis au point pour le projet. Le profil démographique des sujets, la raison de leur hébergement et son résultat sont décrits rétrospectivement.RésultatsCent quarante hommes ont séjourné 181 fois en maison d’hébergement entre juillet 2000 et avril 2003. De ces hommes, 23,8 % sortaient de l’hôpital et 57,4 % venaient d’un centre d’hébergement ordinaire. Ils ont passé en moyenne 40 jours dans la maison d’hébergement. De ces personnes, 83,4 % ont été traitées pour un trouble médical ou chirurgical, 83,6 % pour une maladie psychiatrique, et 29,8 % pour une toxicomanie. L’observance médicamenteuse a été supérieure à 80 % dans la majorité des cas. Pendant leur séjour, 20 % ont obtenu une nouvelle carte-santé, 43,6 % une nouvelle carte d’assurance-médicaments, 89,3 % ont été transportés à leurs rendez-vous, 60 % ont fait une demande de logement, et 24,3 % ont obtenu un logement.ConclusionUne maison d’hébergement pour les sans-abri en convalescence peut fournir des soins de santé, traiter les troubles médicaux et les maladies mentales, favoriser l’assiduité aux traitements, réduire la toxicomanie et aider ces personnes à trouver un logement.