{"title":"Sur la Polémique des Origines Linguistiques des Noms de Lieux","authors":"","doi":"10.47012/jjmll.14.2.5","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé\nDepuis plus d’un siècle maintenant, la polémique continue sur les origines des langues orientales ou plus exactement levantines et que l’on appelle « sémitiques » aussi bien que leurs ramifications dialectales. On y inclut très souvent une langue moderne nouvellement créée, « l’hébreu », la considérant comme la base des langues sémitiques. Or c’est une erreur fréquente, car il n’existe pas de langue hébraïque ancienne, il y a simplement une langue moderne qui date seulement de 1950, taillée sur mesure par les emprunts de l’araméen-syriaque et appelée « l’hébreu moderne ». Les toponymes en tant que « fossiles linguistiques » gardent par leur continuité à travers les siècles, leur prononciation originelle, quoique déformée du fait de la transmission orale qui altère en quelque sorte la prononciation originelle. Se basant sur l’étude des noms de lieux ou la toponymie aussi bien que sur les témoignages inscrits provenant du sol du Levant, les épigraphistes, voire les linguistes, peuvent commodément définir à juste titre les langues sémitiques, dont le syriaque reste le plus influent et se classe comme l’origine directe de l’arabe dialectal aussi bien que l’arabe classique actuel, l’écrit en particulier.Toutefois, bien que ce soit une réalité scientifiques approuvée, nombre de chercheurs continuent à dire le contraire, d’où l’importance des études que nous menons toujours, comme l’étude présente.\nMots-clé : Langue Syriaque, Alphabet, Toponymie, Tradition Orale, Etymologie, Syrie.","PeriodicalId":197303,"journal":{"name":"Jordan Journal of Modern Languages and Literatures","volume":"271 1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Jordan Journal of Modern Languages and Literatures","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.47012/jjmll.14.2.5","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Résumé
Depuis plus d’un siècle maintenant, la polémique continue sur les origines des langues orientales ou plus exactement levantines et que l’on appelle « sémitiques » aussi bien que leurs ramifications dialectales. On y inclut très souvent une langue moderne nouvellement créée, « l’hébreu », la considérant comme la base des langues sémitiques. Or c’est une erreur fréquente, car il n’existe pas de langue hébraïque ancienne, il y a simplement une langue moderne qui date seulement de 1950, taillée sur mesure par les emprunts de l’araméen-syriaque et appelée « l’hébreu moderne ». Les toponymes en tant que « fossiles linguistiques » gardent par leur continuité à travers les siècles, leur prononciation originelle, quoique déformée du fait de la transmission orale qui altère en quelque sorte la prononciation originelle. Se basant sur l’étude des noms de lieux ou la toponymie aussi bien que sur les témoignages inscrits provenant du sol du Levant, les épigraphistes, voire les linguistes, peuvent commodément définir à juste titre les langues sémitiques, dont le syriaque reste le plus influent et se classe comme l’origine directe de l’arabe dialectal aussi bien que l’arabe classique actuel, l’écrit en particulier.Toutefois, bien que ce soit une réalité scientifiques approuvée, nombre de chercheurs continuent à dire le contraire, d’où l’importance des études que nous menons toujours, comme l’étude présente.
Mots-clé : Langue Syriaque, Alphabet, Toponymie, Tradition Orale, Etymologie, Syrie.