{"title":"Option A:","authors":"Beverly J. Irby","doi":"10.2307/j.ctvnwc0d0.15","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Comment analysez-vous l'année 2012 de la natation française ? L'année 2012 fut exceptionnelle ! La France est sortie des Jeux Olympiques première nation européenne et troisième mondiale derrière les Etats-Unis et la Chine. Entre le zéro pointé d'Atlanta en 1996 et le succès de Londres, cela montre l'immense travail qui a été fait à la fédération pendant ces seize dernières années. Les bons résultats se sont ensuite poursuivis à Chartres. Nous attendions ce bilan sportif positif et il s'est concrétisé. Il existe toutefois un décalage entre les résultats masculins et féminins. Comment l'expliquez-vous? La natation masculine a peut-être bénéficié d'une meilleure exposition. Mais grâce à des nageuses comme Camille Muffat, Charlotte Bonnet et Laure Manaudou -si elle poursuit sa carrière-, aujourd'hui nous pensons être capables de faire aussi bien à Rio qu'à Londres. Souhaitez-vous voir Laure Manaudou continuer sa carrière ? Elle a dit qu'elle réfléchirait jusqu'à Noël. J'espère que le Père Noël lui dira : « Ma chère Laure, continuez de nager ! » Il faut se souvenir qu'à l'époque où on s'interrogeait pour savoir si Laure continuerait ou pas, je faisais partie de ceux qui souhaitaient la poursuite de sa carrière. Je ne me suis pas trompé. Quant à savoir si elle allait remporter des médailles à Londres, j'étais beaucoup plus pessimiste. J'ai l'impression que cette équipe de France est un ciment pour Laure, qui peut aussi apporter à cette équipe. Si elle décidait d'arrêter, je n'aurais pas de regrets et respecterais son choix. Mais je reste serein et mettrai mes chaussons au pied du sapin pour que Laure poursuive sa carrière au moins jusqu'aux Mondiaux de Barcelone, en juillet 2013. Son départ pourrait-il signifier un déficit d'image pour la fédération ? Non, car je pense que les gens savent qu'elle aspire à une vie familiale. On dit souvent que c'est grâce à elle qu'on a atteint les résultats escomptés. Laure a décomplexé la natation française et a été le déclic de la performance. Il n'y a qu'à voir la progression entre les Jeux d'Athènes et ceux de Londres : je ne cesserai de la remercier. Le Monde, 21-01.2013 Interview à Francis Luyce par Emmanuel Versace","PeriodicalId":406504,"journal":{"name":"IB Chemistry Revision Guide","volume":"5 3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-09-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"IB Chemistry Revision Guide","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.2307/j.ctvnwc0d0.15","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Comment analysez-vous l'année 2012 de la natation française ? L'année 2012 fut exceptionnelle ! La France est sortie des Jeux Olympiques première nation européenne et troisième mondiale derrière les Etats-Unis et la Chine. Entre le zéro pointé d'Atlanta en 1996 et le succès de Londres, cela montre l'immense travail qui a été fait à la fédération pendant ces seize dernières années. Les bons résultats se sont ensuite poursuivis à Chartres. Nous attendions ce bilan sportif positif et il s'est concrétisé. Il existe toutefois un décalage entre les résultats masculins et féminins. Comment l'expliquez-vous? La natation masculine a peut-être bénéficié d'une meilleure exposition. Mais grâce à des nageuses comme Camille Muffat, Charlotte Bonnet et Laure Manaudou -si elle poursuit sa carrière-, aujourd'hui nous pensons être capables de faire aussi bien à Rio qu'à Londres. Souhaitez-vous voir Laure Manaudou continuer sa carrière ? Elle a dit qu'elle réfléchirait jusqu'à Noël. J'espère que le Père Noël lui dira : « Ma chère Laure, continuez de nager ! » Il faut se souvenir qu'à l'époque où on s'interrogeait pour savoir si Laure continuerait ou pas, je faisais partie de ceux qui souhaitaient la poursuite de sa carrière. Je ne me suis pas trompé. Quant à savoir si elle allait remporter des médailles à Londres, j'étais beaucoup plus pessimiste. J'ai l'impression que cette équipe de France est un ciment pour Laure, qui peut aussi apporter à cette équipe. Si elle décidait d'arrêter, je n'aurais pas de regrets et respecterais son choix. Mais je reste serein et mettrai mes chaussons au pied du sapin pour que Laure poursuive sa carrière au moins jusqu'aux Mondiaux de Barcelone, en juillet 2013. Son départ pourrait-il signifier un déficit d'image pour la fédération ? Non, car je pense que les gens savent qu'elle aspire à une vie familiale. On dit souvent que c'est grâce à elle qu'on a atteint les résultats escomptés. Laure a décomplexé la natation française et a été le déclic de la performance. Il n'y a qu'à voir la progression entre les Jeux d'Athènes et ceux de Londres : je ne cesserai de la remercier. Le Monde, 21-01.2013 Interview à Francis Luyce par Emmanuel Versace