{"title":"Le financement de la protection sociale : Une comparaison France-Liban","authors":"Jean-François Verne","doi":"10.1016/S1999-7620(09)70008-4","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Résumé</h3><p>Les différences de structures des dépenses publiques et des recettes fiscales expliquent les divers modes de financement de la protection sociale entre la France et le Liban. En France, l’Etat intervient fortement, et depuis longtemps, dans l’activité économique et consacre une part importante de son budget au financement de la protection sociale. Par contre au Liban, l’Etat, submergé par une dette publique très élevée, ne dispose pas de moyens financiers significatifs pour financer un système de protection sociale couvrant la plupart des individus. Néanmoins, dans ce pays, les recettes fiscales sont davantage employées pour le fonctionnement des hôpitaux privés que pour le paiement des charges d’intérêt et les dépenses sociales. En France, les recettes fiscales, représentant une part beaucoup plus élevée du PIB par rapport au Liban, sont, par contre, influencées par les dépenses sociales et la dette publique.<span></span></p></div><div><h3>Abstract</h3><p>The differences in the structures of public expenditure and tax revenues explain the various modes of financing social protection between France and Lebanon. In France, the government intervenes heavily and since a long time in economic activity and devotes a significant portion of its budget to finance social protection. On the contrary, in Lebanon the government, overwhelmed by a very high public debt, does not have significant financial resources to fund a welfare system covering most individuals. However, in this country, tax revenues are used more for the operation of private hospitals for the payment of interest charges and social spending. In France, tax revenues are representing a much higher proportion of GDP compared to Lebanon and influenced by social spending and public debt.<span></span></p></div>","PeriodicalId":101135,"journal":{"name":"Revue Libanaise de Gestion et d'économie","volume":"2 2","pages":"Pages 1-27"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2009-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S1999-7620(09)70008-4","citationCount":"3","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue Libanaise de Gestion et d'économie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1999762009700084","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Résumé
Les différences de structures des dépenses publiques et des recettes fiscales expliquent les divers modes de financement de la protection sociale entre la France et le Liban. En France, l’Etat intervient fortement, et depuis longtemps, dans l’activité économique et consacre une part importante de son budget au financement de la protection sociale. Par contre au Liban, l’Etat, submergé par une dette publique très élevée, ne dispose pas de moyens financiers significatifs pour financer un système de protection sociale couvrant la plupart des individus. Néanmoins, dans ce pays, les recettes fiscales sont davantage employées pour le fonctionnement des hôpitaux privés que pour le paiement des charges d’intérêt et les dépenses sociales. En France, les recettes fiscales, représentant une part beaucoup plus élevée du PIB par rapport au Liban, sont, par contre, influencées par les dépenses sociales et la dette publique.
Abstract
The differences in the structures of public expenditure and tax revenues explain the various modes of financing social protection between France and Lebanon. In France, the government intervenes heavily and since a long time in economic activity and devotes a significant portion of its budget to finance social protection. On the contrary, in Lebanon the government, overwhelmed by a very high public debt, does not have significant financial resources to fund a welfare system covering most individuals. However, in this country, tax revenues are used more for the operation of private hospitals for the payment of interest charges and social spending. In France, tax revenues are representing a much higher proportion of GDP compared to Lebanon and influenced by social spending and public debt.