The Role of Women in Tijāniya: From Three Oromo Religious Centers in Western Ethiopia / Le rôle des femmes dans l’ordre Tijāniya à partir de l’étude de trois centres religieux oromo dans l’Ouest de l’Éthiopie
{"title":"The Role of Women in Tijāniya: From Three Oromo Religious Centers in Western Ethiopia / Le rôle des femmes dans l’ordre Tijāniya à partir de l’étude de trois centres religieux oromo dans l’Ouest de l’Éthiopie","authors":"Minako Ishihara","doi":"10.3406/ETHIO.2015.1581","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article traite de la participation des femmes a l’ordre mystique musulman (soufi) appele Tijāniya. En Ethiopie, les femmes musulmanes sont generalement considerees comme secondaires en ce qui concerne l’acces a l’education religieuse et, de ce fait, peu de femmes obtiennent l’autorisation d’executer les rituels tijāni et de devenir des disciples des maitres soufis. Neanmoins, les femmes ne sont pas exclues de toutes les activites du soufisme. Dans cette enquete, le personnage central est Al -Fakī Ahmad Umar (decede en 1953), un shaykh (maitre soufi) tijāni originaire du Bornou (nord du Nigeria actuel), venere comme un walī (saint), principalement dans l’ouest de l’Ethiopie. Dans cet article, trois centres religieux du Tijāniya situes dans l’ouest de l’Ethiopie sont compares ; trois lieux ou Al-Fakī Ahmad Umar a reside. Cette comparaison temoigne du role joue par les femmes musulmanes disciples du maitre tijāni dans l’expansion de la communaute tijāni ; un role qui passe par le chant de la litanie tijāni, le Salāt al-Fātih, durant les ceremonies religieuses.","PeriodicalId":296547,"journal":{"name":"Annales D'ethiopie","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales D'ethiopie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3406/ETHIO.2015.1581","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cet article traite de la participation des femmes a l’ordre mystique musulman (soufi) appele Tijāniya. En Ethiopie, les femmes musulmanes sont generalement considerees comme secondaires en ce qui concerne l’acces a l’education religieuse et, de ce fait, peu de femmes obtiennent l’autorisation d’executer les rituels tijāni et de devenir des disciples des maitres soufis. Neanmoins, les femmes ne sont pas exclues de toutes les activites du soufisme. Dans cette enquete, le personnage central est Al -Fakī Ahmad Umar (decede en 1953), un shaykh (maitre soufi) tijāni originaire du Bornou (nord du Nigeria actuel), venere comme un walī (saint), principalement dans l’ouest de l’Ethiopie. Dans cet article, trois centres religieux du Tijāniya situes dans l’ouest de l’Ethiopie sont compares ; trois lieux ou Al-Fakī Ahmad Umar a reside. Cette comparaison temoigne du role joue par les femmes musulmanes disciples du maitre tijāni dans l’expansion de la communaute tijāni ; un role qui passe par le chant de la litanie tijāni, le Salāt al-Fātih, durant les ceremonies religieuses.