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Abstract
L’histoire de la linguistique, prise dans une partition entre histoire interne (celle des théories) et histoire externe (institutions et biographies), oublie parfois qu’il lui appartient d’être linguistique avant d’être historique. A partir d’une récapitulation des étapes de la réflexion sur les langues, depuis l’invention de l’écriture jusqu’aux débats contemporains, on se propose de restituer à cette discipline sa dimension critique dans une reprise de l’argumentaire saussurien concernant l’analyse morpho- phonologique du langage. Il apparaît alors que les courants dominants (LabPhon, OT…) ne correspondent pas aux exigences d’une science du langage, ne serait-ce que dans la séparation qu’ils entérinent entre les deux faces du signe.