{"title":"Crowns, Garlands, and Ribbons for Tony Podlecki: Official and Unofficial Victory Rituals at the Athenian Dionysian Festivals","authors":"E. Csapo","doi":"10.3138/mous.17.s1.011","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:The competitive spirit has long been singled out as a distinctive feature of ancient Greek civilization. The external and public orientation of consciousness and identity is another. It is not surprising, therefore, that scholarship has taken a keen interest in the rituals of public recognition for athletic victories. Surprisingly little attention, however, has been directed to victory rituals for musical and dramatic competitions. Scholars are content to guess that victory rituals for choral and dramatic victors were much the same as for athletic victors even in the case of the relatively well-attested Athenian dramatic festivals. No one has yet collected and sifted through all the evidence. In doing so, I hope to clarify common misconceptions about the time and place at which both official and unofficial rituals for theatrical victories in classical Athens took place. Specifically, I will demonstrate that the official crowning of victors in the theatre was followed (probably immediately as the victor moved to celebrate the epinikia in the main precinct of the Sanctuary of Dionysus) by three of the rituals also attested for athletes: the carrying of the winners on their friends' shoulders (periagermos); the showering of the victors with flowers and garlands (phyllobolia); and the tying of ribbons on the victors' heads, arms, and legs (tainiosis).Résumé:L'esprit de compétition a longtemps été considéré comme un trait distinctif de la civilisation grecque ancienne. L'orientation externe et publique de la conscience et de l'identité en est un autre. Il n'est par conséquent pas surprenant que la recherche ait porté un intérêt particulier aux rituels de reconnaissance publique des victoires athlétiques. Il est plus étonnant de voir le peu d'attention qui a été consacré aux rituels de la victoire dans les compétitions musicales et théâtrales. Les chercheurs se sont contentés de présumer que ces rituels pour les épreuves chorales et dramatiques étaient à peu près similaires à ceux des victoires athlétiques, même dans le cas relativement bien attesté des concours dramatiques athéniens. Personne n'a encore réuni ni examiné l'ensemble des témoignages. Ce faisant, j'espère pouvoir clarifier quelques erreurs communes concernant le lieu et le moment où avaient lieu les rituels à la fois officiels et non-officiels des victoires aux concours dramatiques dans l'Athènes classique. En particulier, je souhaite démontrer que le couronnement officiel des vainqueurs dans le théâtre était suivi (probablement au moment où le vainqueur se déplaçait pour célébrer l'épinikia dans l'enceinte principale du sanctuaire de Dionysos) de trois rituels, également attestés pour les athlètes : les vainqueurs sont transportés sur les épaules de leurs amis (périagermos), recouverts d'une pluie de fleurs et de guirlandes (phyllobolia), et des rubans sont noués autour leur tête, de leurs bras et de leurs jambes (tainiosis).","PeriodicalId":148727,"journal":{"name":"Echos du monde classique: Classical news and views","volume":"36 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2020-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Echos du monde classique: Classical news and views","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/mous.17.s1.011","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:The competitive spirit has long been singled out as a distinctive feature of ancient Greek civilization. The external and public orientation of consciousness and identity is another. It is not surprising, therefore, that scholarship has taken a keen interest in the rituals of public recognition for athletic victories. Surprisingly little attention, however, has been directed to victory rituals for musical and dramatic competitions. Scholars are content to guess that victory rituals for choral and dramatic victors were much the same as for athletic victors even in the case of the relatively well-attested Athenian dramatic festivals. No one has yet collected and sifted through all the evidence. In doing so, I hope to clarify common misconceptions about the time and place at which both official and unofficial rituals for theatrical victories in classical Athens took place. Specifically, I will demonstrate that the official crowning of victors in the theatre was followed (probably immediately as the victor moved to celebrate the epinikia in the main precinct of the Sanctuary of Dionysus) by three of the rituals also attested for athletes: the carrying of the winners on their friends' shoulders (periagermos); the showering of the victors with flowers and garlands (phyllobolia); and the tying of ribbons on the victors' heads, arms, and legs (tainiosis).Résumé:L'esprit de compétition a longtemps été considéré comme un trait distinctif de la civilisation grecque ancienne. L'orientation externe et publique de la conscience et de l'identité en est un autre. Il n'est par conséquent pas surprenant que la recherche ait porté un intérêt particulier aux rituels de reconnaissance publique des victoires athlétiques. Il est plus étonnant de voir le peu d'attention qui a été consacré aux rituels de la victoire dans les compétitions musicales et théâtrales. Les chercheurs se sont contentés de présumer que ces rituels pour les épreuves chorales et dramatiques étaient à peu près similaires à ceux des victoires athlétiques, même dans le cas relativement bien attesté des concours dramatiques athéniens. Personne n'a encore réuni ni examiné l'ensemble des témoignages. Ce faisant, j'espère pouvoir clarifier quelques erreurs communes concernant le lieu et le moment où avaient lieu les rituels à la fois officiels et non-officiels des victoires aux concours dramatiques dans l'Athènes classique. En particulier, je souhaite démontrer que le couronnement officiel des vainqueurs dans le théâtre était suivi (probablement au moment où le vainqueur se déplaçait pour célébrer l'épinikia dans l'enceinte principale du sanctuaire de Dionysos) de trois rituels, également attestés pour les athlètes : les vainqueurs sont transportés sur les épaules de leurs amis (périagermos), recouverts d'une pluie de fleurs et de guirlandes (phyllobolia), et des rubans sont noués autour leur tête, de leurs bras et de leurs jambes (tainiosis).