{"title":"Le salut par la grâce au XIII e siècle Une lecture de la Vita de Margareta contracta en regard de Mechthild de Magdebourg","authors":"Waltraud Verlaguet","doi":"10.3917/etr.983.0321","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Frère Jean, dominicain du xiii e siècle, a écrit la Vita de Margareta contracta , recluse à Magdebourg, contemporaine de Mechthild de Magdebourg. La vie de Margareta n’est que souffrance. Jean décrit avec admiration la spiritualité de sa protégée qui développe l’idée du salut par la grâce seule – trois siècles avant la Réforme. En comparant la Vita aux écrits de Mechthild, Waltraud Verlaguet met en évidence la singularité de Margareta. Les références au mérite ne sont pas absentes pour autant. Sont-elles à mettre au crédit de frère Jean seul qui aurait eu du mal avec les conceptions trop extrêmes de Margareta ? La question reste ouverte.","PeriodicalId":51951,"journal":{"name":"ETUDES THEOLOGIQUES ET RELIGIEUSES","volume":"300 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2023-10-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"ETUDES THEOLOGIQUES ET RELIGIEUSES","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/etr.983.0321","RegionNum":4,"RegionCategory":"哲学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"RELIGION","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Frère Jean, dominicain du xiii e siècle, a écrit la Vita de Margareta contracta , recluse à Magdebourg, contemporaine de Mechthild de Magdebourg. La vie de Margareta n’est que souffrance. Jean décrit avec admiration la spiritualité de sa protégée qui développe l’idée du salut par la grâce seule – trois siècles avant la Réforme. En comparant la Vita aux écrits de Mechthild, Waltraud Verlaguet met en évidence la singularité de Margareta. Les références au mérite ne sont pas absentes pour autant. Sont-elles à mettre au crédit de frère Jean seul qui aurait eu du mal avec les conceptions trop extrêmes de Margareta ? La question reste ouverte.