“Silver is for Monsters” – Des livres aux jeux, étude de la translation d’une matière escrimale vers le média audiovisuel dans la série The Witcher (Netflix)
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Abstract
L’escrime et plus généralement l’imaginaire martial sont au cœur de l’univers The Witcher. Incarnée par Geralt de Riv, chasseur de monstres et protagoniste de l’œuvre qui ne se départit jamais de son épée, elle tient par son biais une place charnière au sein de l’univers, qui nourrit sa narration des affrontements menés par le personnage. The Witcher est également un univers transmédial, né de la plume d’Andrzej Sapkowski et reconnu pour son adaptation vidéoludique par CD Projekt. Aussi, lorsque Lauren Schmidt Hissrich se lance dans un projet d’adaptation sérielle pour Netflix, l’escrime se situe supposément comme un pilier de ce processus. Cet article se propose d’étudier comment l’imaginaire escrimal s’impose comme un élément de cohérence de cette adaptation, en regard des œuvres transmédiales lui préexistant. Il s’interroge sur les spécificités que le média sériel implique, telles que la biomécanique ou les compétences des acteur·rice·s, ainsi que la manière dont il chorégraphie des combats en parallèle des livres et jeux. À cheval entre la littérature comparée et l’ethnoscénologie, cette étude croisée propose ainsi d’identifier l’esthétique escrimale de la série et son rapport au tissu transmédial de l’univers qu’elle dépeint, en se penchant notamment sur les dynamiques de worldbuilding et les rapports entre Monde Primaire et Monde Secondaire.